" Petit Résumé "
Après AFTER, Anna renoue avec ses lecteurs et se confie dans une trilogie inoubliable ! Anna Todd sera en france pour la promotion et des signatures. Elle expliquera que cette série s'appuie sur sa propre expérience.
Karina Fischer avait dix-sept ans quand son père militaire l'a fait déménager à l'autre bout du pays, ce qui ne l'a pas dérangée car elle voulait vraiment quitter la Californie. Trois ans plus tard,
Karina travaille comme masseuse à Atlanta et se sent bien pour la première fois de sa vie.
Mais les difficultés semblent revenir une fois encore. L'engrenage des affectations de son père ne facilite pas leurs relations qui deviennent tendues et le comportement quasi incontrolable de son frère entraîne la famille vers la rupture. C'est à ce moment-là que Karina rencontre Kael. Durant ses premiers rendez-vous de massage le soldat reste silencieux, ce qui apaise Karina. Quelque chose chez lui l'aide à reconsidérer le chaos qui l'entoure. Il ne la connait pas, et n'a pas l'air de vouloir approfondir leur rencontre. Et il ne parle pas... jamais.
Karina voit en Kael la stabilité dont elle a besoin, et comble de silences ses propres illusions. Mais les illusions peuvent se briser aussi vite que créées. Quand Karina pénètre dans le monde de Kael, elle découvre des mensonges plus forts que ce qu'elle pouvait imaginer.
" Ma chronique "
Pour ceux n'ayant pas lu ou apprécié After, peut-être passeront-ils à côté de ce roman. Pour ma part, impossible. Peut-être est-ce la faute d'Hardin ou de Tessa, nul ne le sait. Ce qui est sur, c'est que l'idée d'un livre plus personnel de l'autrice m'a convaincue en plus d'un univers militaire. Attention, c'est relativement différent de ce qu'elle a pu écrire avant, mais pas non plus complètement autobiographique.
Karina est massothérapeuthe et vie en colocation avec une de ses collegues. C'est sur son lieu de travail qu'elle rencontre Kael, un militaire rentrée de mission d'Afghanistan.
Assez mystérieux, on se demande bien ou il va nous mener avec ses secrets, alors que Karina, est une jeune femme qui parle beaucoup et qui en même temps est assez discrète.
J'ai apprécié le lien qui se forment entre ses deux là, il y a une vrai complémentarité. Bien sur, leur histoire va rencontrer des problèmes, sinon il n'y aurait pas eu d'intérêt écrire ce livre.
Ce qui est un point fort selon moi, c'est que la romance prend un peu de son temps pour s'installer. Pour une fois, elle n'est pas trop précipité. En plus, on trouve un peu moins de sexe dans cette romance contemporaine que dans d'autres, ce qui permet de voir que ce n'est pas la base de leur relation. Les chapitres sont très courts ce qui apportent une petite dynamique contrairement à l'histoire plus plate. Ils incitent ainsi à tourner encore et encore les pages sans s'en rendre compte.
L'écriture est addictive, comme toujours avec Anna. Elle est aussi un peu descriptif donc facilement immersive. Il est très simple de s'identifier aux personnages et donc de s'attacher à eux.
La fin quand à elle, nous laisse présager d'une suite encore plus intéressante, car le frère de Karina n'est pas le plus sage des frères. Pour dire vrai, j'ai envie de brûler Patience sur le bûcher !! lol
Pour conclure, c'est un livre que je conseille aux amateurs d'univers militaire et de romance complexe et c'est en aucun doute que je réitère mon amour pour cette plume. J'enlève par contre, un tout petit point pour toutes les marques cités qui m'ont un peu gonflées.
" Mon extrait "
" L'un des phénomènes les plus étranges quand on grandit c'est la manière dont les souvenirs changent " Chap 12
" (...) C'est le problème quand on invente des histoires la vraie vie des gens n'est pas du tout celle qu'on imagine. (...) Chap 18
" (...) Je reprends mon livre là où je mes suis arrêtée la dernière fois à la page toute cornée - je n'ai jamais été le genre de filles à utiliser un marque page - (...) " Chap 29
" Le meilleur moyen pour éviter de répondre à une question est de répondre par une autre question. (...) " Chap 41
" Comment se fait-il que le bonheur soit toujours si éphémère alors que le désespoir, lui, semble s'incruster comme un invité indésirable ? " Chap 66