Selon Rebecca Bloomwood, « si l’on pouvait porter des vêtements neufs tous les jours, la dépression nerveuse n’existerait plus ». Droguée au shopping, notre héroïne s’expose à un nombre de tracas aussi impressionnant que le montant du relevé de sa carte de crédit. Témoin de la riche correspondance qu’elle entretient avec son banquier… Comble de l’ironie: Beckie est journaliste à Réussir vos épargnes, où son travail consiste à expliquer à ses lecteurs comment gérer leur budget. Les dettes s’amoncellent… Un dernier shopping pour se remonter le moral ? Impossible, toutes ses cartes sont bloquées. De solutions empiriques en effroyables mensonges, c’est la panique. De quoi miner aussi son début d’histoire d’amour avec le séduisant homme d’affaires Luke Brandon. A ce stade, une issue heureuse ne tiendrait-elle pas du miracle ?
J’ai l’impression d’avoir effectué le parcours du combattant. Je pense que le shopping devrait figurer dans les risques cardio-vasculaires. Mon coeur ne bat jamais aussi fort que lorsque je vois un panneau « soldé à 50 % ».
J’ai découvert Confessions d’une accro du shopping grâce au film que j’avais adoré. En ce moment j’avais très envie de me replonger dans la chicklit pour ne pas me prendre la tête et passer un bon moment.
Nous suivons Rebecca Bloomwood, une jeune femme de 25 ans qui est une accro du shopping. Elle ne peut s’empêcher de dépenser des sommes importantes dans tout et n’importe quoi. C’est une journaliste financière qui ne sait pas du tout gérer ses comptes. Elle reçoit de nombreuses lettres d’avertissement de sa banque, mais la jeune femme les fait disparaître immédiatement car son découvert lui passe au-dessus de la tête. Rebecca aime sa vie même si son travail ne la passionne pas. Cependant, un jour, la balance s’inverse. Elle va devoir affronter ses peurs et surtout apprendre à gérer ses comptes bancaires pour éviter de se retrouver sans rien.
J’ai beaucoup aimé le style d’écriture de l’auteur. Il est très fluide et nous permet de plonger facilement dans l’histoire.
Rebecca est un personnage drôle et frais. Elle est atypique. Elle est maladroite, amusante mais malheureusement, c’est aussi une grande menteuse. J’ai été surprise plus d’une fois par toutes les excuses qu’elle invente pour fuir ses problèmes. J’ai même trouvé que certains arguments étaient très déplacés comme le fait d’invoquer le décès d’un proche imaginaire. C’est drôle, mais parfois un peu lourd car on sent que l’auteur a poussé l’héroïne dans des situations rocambolesques. De plus j’ai été très surprise de la patience de sa banque face à ses excuses loufoques. C’était très loin de notre réalité, donc dommage.
De manière générale, j’ai passé un bon moment de lecture. Rebecca m’a fait sourire et c’était le but de ma lecture. Je trouve juste dommage que parfois ce soit un peu trop exagéré et décalé de la réalité. Une lecture légère, agréable, mais je ne pense pas que je lirais la suite car je n’ai pas spécialement envie de suivre d’autres aventures de Rebecca.