"Je vais vous raconter l’histoire du loup d’os, et des jours qui approchent, ces jours où les hommes seront comme des loups pour les hommes."
Vale Maria
325 pages
Éditions Milady (2019)
« Telle la liane qui ceint le tronc d'arbre, la loi court tout autour de nous,
Car la force de la meute est le loup, et la force du loup la meute.
Quand la meute en croise une autre au coeur d'une forêt,
Et que nulle ne veut céder la place sur le chemin,
Couchez-vous en attendant que l'alpha ait parlé,
Car les paroles, peut-être, pourront tout apaiser.
Quiconque affronte un loup de la meute doit le faire seul, et loin de tous,
Sinon d'autres se mêleront à leur simple querelle,
Et la guerre entraînera la meute entière avec elle. »
Mon avis :
Le chant du loup est le troisième volet de la série Sauvages de Maria Val, mais aussi le plus sombre. L’auteure nous emmène dans un univers vraiment unique, dans une romance totalement décalée avec ce qu’elle nous avez proposé les précédents tomes.
Varya est la schildere de la meute du Grand nord, un membre respecté par sa position, chargé de protéger les siens, mais également extrêmement crainte. Elle est l’unique survivante de sa meute et, s’est rendue dans le Grand Nord seule, où elle fait passer l’ordre et la meute avant tout le reste. Jusqu’au jour où elle rencontre un loup solitaire blessé nommé Eyulf.
Je dois dire que j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le récit. Varya semble froide et distante dès les premières pages. Elle est indifférente à ceux qui l’entourent, intransigeante envers les lois qui gouvernent sa meute. Cela se ressent particulièrement dans la narration. Elle n’a aucune empathie envers les enfants de la meute, envers la peine des autres. De nombreuses fois, je me suis fait la réflexion que rien dans sa personnalité n’était attachant. En découvrant son passé, on comprend pourquoi elle agit ainsi, mais cela n’en reste pas moins difficile. Face à Eyulf, elle s’adoucit pourtant un peu mais pas au point de lui faire une place près d’elle dans sa meute. Elle garde une certaine distance avec lui, ce qui ne nous permet pas de nous attacher à elle. Malgré cela, certains aspects de l’intrigue retiennent particulièrement notre attention. L’auteure parvient à mettre en avant cette part animale qui vibre en Varya et qui lui donne un but dans son existence. La loi des loups régit chaque fibre de son être et, il n’y a aucune place pour l’amour, considéré comme une faiblesse. On en apprend d’ailleurs beaucoup sur les origines des loups et leur fonctionnement. L’écriture à la première personne accentue tout cela, laissant les autres protagonistes, même Eyulf, en arrière-plan.
Il m’a fallu de nombreux chapitres pour comprendre où l’auteure voulait nous mener, et c’est la fin de l’ouvrage, émotionnellement explosive, qui me permet de dire que j’ai apprécié ma lecture. Sauvages est une saga qui ne ressemble en rien à ce que j’ai pu lire auparavant.
★★★☆☆
StéphanieDans la même série :
Maria Vale est une fervente bibliovore logophile qui aime beaucoup se faire du souci pour le monde qui l’entoure. De formation médiéviste, elle adore incruster la langue de Beowulf dans des contextes qui n’en ont absolument pas besoin. Elle vit dans l’État de New York avec son mari, ses deux fils, et une longue lignée de plantes mortes. On lui interdit toujours d’avoir un animal de compagnie.
Vale Maria
325 pages
Éditions Milady (2019)
Né avec un œil bleu et un œil vert, Eyulf a été abandonné à la naissance et n'a jamais compris sa véritable nature. Varya est férocement loyale à la meute du Grand Nord qui l'a recueillie après que la sienne l'ait exilée. Lorsqu'elle découvre Eyulf blessé et affamé lors d'une patrouille, elle sait instantanément que jamais celui-ci ne sera accepté. Car son apparence fait de lui un présage de malheur... Pourtant Varya lui sauve la vie, au péril de la sienne, et dissimule sa présence aux loups superstitieux qui ne manqueraient pas de les condamner tous les deux. Jusqu'au jour où ils devront lutter côte à côte, pour leurs vies et pour la survie de la meute...Extrait :
« Telle la liane qui ceint le tronc d'arbre, la loi court tout autour de nous,
Car la force de la meute est le loup, et la force du loup la meute.
Quand la meute en croise une autre au coeur d'une forêt,
Et que nulle ne veut céder la place sur le chemin,
Couchez-vous en attendant que l'alpha ait parlé,
Car les paroles, peut-être, pourront tout apaiser.
Quiconque affronte un loup de la meute doit le faire seul, et loin de tous,
Sinon d'autres se mêleront à leur simple querelle,
Et la guerre entraînera la meute entière avec elle. »
Mon avis :
Le chant du loup est le troisième volet de la série Sauvages de Maria Val, mais aussi le plus sombre. L’auteure nous emmène dans un univers vraiment unique, dans une romance totalement décalée avec ce qu’elle nous avez proposé les précédents tomes.
Varya est la schildere de la meute du Grand nord, un membre respecté par sa position, chargé de protéger les siens, mais également extrêmement crainte. Elle est l’unique survivante de sa meute et, s’est rendue dans le Grand Nord seule, où elle fait passer l’ordre et la meute avant tout le reste. Jusqu’au jour où elle rencontre un loup solitaire blessé nommé Eyulf.
Je dois dire que j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le récit. Varya semble froide et distante dès les premières pages. Elle est indifférente à ceux qui l’entourent, intransigeante envers les lois qui gouvernent sa meute. Cela se ressent particulièrement dans la narration. Elle n’a aucune empathie envers les enfants de la meute, envers la peine des autres. De nombreuses fois, je me suis fait la réflexion que rien dans sa personnalité n’était attachant. En découvrant son passé, on comprend pourquoi elle agit ainsi, mais cela n’en reste pas moins difficile. Face à Eyulf, elle s’adoucit pourtant un peu mais pas au point de lui faire une place près d’elle dans sa meute. Elle garde une certaine distance avec lui, ce qui ne nous permet pas de nous attacher à elle. Malgré cela, certains aspects de l’intrigue retiennent particulièrement notre attention. L’auteure parvient à mettre en avant cette part animale qui vibre en Varya et qui lui donne un but dans son existence. La loi des loups régit chaque fibre de son être et, il n’y a aucune place pour l’amour, considéré comme une faiblesse. On en apprend d’ailleurs beaucoup sur les origines des loups et leur fonctionnement. L’écriture à la première personne accentue tout cela, laissant les autres protagonistes, même Eyulf, en arrière-plan.
Il m’a fallu de nombreux chapitres pour comprendre où l’auteure voulait nous mener, et c’est la fin de l’ouvrage, émotionnellement explosive, qui me permet de dire que j’ai apprécié ma lecture. Sauvages est une saga qui ne ressemble en rien à ce que j’ai pu lire auparavant.
★★★☆☆
StéphanieDans la même série :