« Vous vouliez des héros ? Désolé, on n’a trouvé qu’eux !«
Genre : Science-fiction
Nationalité : Auqtralie
Date de publication : 2020
Éditeur : Casterman
Traduction : Emmanuel Gros
Note :
Résumé :
2380, Quelque part dans l’espace.Et si le sort de l’univers dépendait de sept têtes brulées à l’humour cosmique ? TYLER, L’ALPHA : chef de l’escadron, carrément beau gosse, SCARLETT, LA NÉGOCIATRICE : jumelle de Tyler, franche et directe , CAT, L’AS : pilote rebelle, qui ne craque pas du tout sur le chef ! FINN, LE MÉCANO : Monsieur-je-sais-tout, capable de réparer les dégâts… ou d’en causer ZILA, LA CELLULE GRISE : scientifique sociopathe, véritable danger public à évite coûte que coûteKAL, LE GROS BRAS : guerrier alien – qu’est-ce qu’il fait là déjà ?AURI, LA FILLE MYSTÉRIEUSE : cryogénisée depuis 200 ans, soudain réveillée… et peut-être à l’origine d’une guerre intergalactique LA SAGA QUI VA SECOUER LA GALAXIE !
Mon avis :
Avant de débuter cette chronique, je me dois de vous faire une confidence : je n’ai jamais lu la trilogie Illuminae et pourtant, ce n’est pas faute d’en avoir entendu parler. Dès lors, cette nouvelle trilogie était pour moi une découvert totale de la plume des auteurs. J’étais curieuse et excitée de m’embarquer dans cette aventure au confins de l’univers. Et quelle aventure ! Ce voyage dans l’espace, je ne suis pas prête de l’oublier, à n’en point douter !
Il est toujours plus difficile de rédiger la chronique d’un roman qui nous a transporté. Le seul mot qui me vient à l’esprit est « génial » mais on s’entend que c’est un peu léger comme un avis. Dès lors, par où commencer ? L’intrigue peut-être ? Honnêtement, j’ai été plus qu’agréablement surprise. Je craignais de ressentir comme un goût de déjà-vu (des histoires de héros de la galaxie ce n’est pas ce qui manque), mais cette histoire se démarque très clairement de toutes celles que j’ai pu lire grâce à sa touche humoristique. C’est un point que j’ai vraiment apprécié, ces petites notes d’humour parsemées au fil des pages qui apportent ce petit truc en plus. Par ailleurs, l’intrigue est bien ficelée et ne s’essouffle à aucun moment. Ni trop d’action, ni trop de rebondissements, le tout est savamment dosé. De même, L’alternance des points de vue permet d’enrichir un peu plus le récit et impose un rythme très appréciable. Les auteurs ont même réussi à m’étonner plus d’une fois. Et je ne parle même pas de cette fin qui a suscité pour un flot d’émotion : étonnement, tristesse, peur et j’en passe.
Néanmoins, ce qui a le plus retenu mon attention dans ce roman, ce sont les personnages. Ces anti-héros sont attachants de par leur imperfections et leurs caractères bien distincts. Chacun d’eux possède un passé que l’on découvre par bribes et qui les rends encore plus humains. Même la romance a su me convaincre (et me connaissant il est important de le souligner) car elle n’empiète pas sur l’intrigue principale. Le seul petit bémol que je pourrais émettre (mais qui n’est qu’un détail) est que le personnage de Zila est peu présent dans le récit, en ce sens où son point de vue est rare. J’image que c’est un choix délibéré des auteurs, en lien avec la personnalité de cette dernière (ce que je comprends parfaitement) mais du coup il m’a été un peu plus difficile de m’attacher à elle. Pourtant, ce personnage m’intrigue énormément et j’espère en apprendre beaucoup plus sur elle dans le prochain tome.
Je pense que vous l’aurez compris, j’ai passé un merveilleux moment de lecture . Il me tarde de repartir en mission à travers la galaxie et de découvrir la suite des aventures de l’escadron 312 qui promettent d’être passionnantes. Répondez à l’appel de la galaxie : sensations fortes garanties !
Bisous à vous mes petits bouquineurs !
Les auteurs :
Amie Kaufman et Jay Kristoff sont probablement les seuls auteurs de l’histoire de la littérature à s’être rencontrés au centre des impôts de Melbourne. Leur amitié s’est poursuivie au-delà de ce lieu peu propice à la création. Après avoir écrit Illuminae, ils ont coécrit cette nouvelle trilogie SF.