Ce jour, sort aux éditions 𝓐𝓽𝓮𝓵𝓲𝓮𝓻𝓼 𝓗𝓮𝓷𝓻𝓲 𝓓𝓸𝓾𝓰𝓲𝓮𝓻, un joli roman que je qualifierais de roman du souvenir. En effet ce roman 𝓭'𝓐𝓾𝓻𝓮𝓵𝓲𝓪 𝓒𝓪𝓼𝓼𝓲𝓰𝓷𝓮𝓾𝓵-𝓞𝓳𝓮𝓭𝓪 nous amène à découvrir à travers des carnets retrouvés, des moments forts de la vie de Flora, Bégonia et Rosa. Je pense, pour ma part que les lieux ont une âme ou plus exactement qu'ils s'imprègnent de ce que leurs occupants y ont vécus. C'est ce que va découvrir Gabriele en achetant cette maison abandonnée depuis 30 ans. Ce quarantenaire arrive dans la ville de Cerbère avec ses propres bagages émotionnels, il cherche à se retrouver, se ressourcer. C'est à travers les écrits mais aussi les souvenirs de certains habitants du village qu'il va faire un bond de 30 ans en arrière et rencontrer les trois sœurs ainsi que les bonheurs et les souffrances qui ont traversés leur vie durant la seconde guerre mondiale. Alternance entre la mémoire de Gabriele et celle des trois sœurs, le lecteur se sent comme emporté dans cette vague d'émotions que crée les souvenirs d'autrui. Un tranche d'histoire avec un grand H, d'un point de vue unique et passionnant, Gabriele est aux première loges de la mémoire. 𝓐𝓾𝓻𝓮𝓵𝓲𝓪 𝓒𝓪𝓼𝓼𝓲𝓰𝓷𝓮𝓾𝓵-𝓞𝓳𝓮𝓭𝓪 nous surprend avec ce roman qui est un hymne à la campagne, à la réflexion, au plaisir de la solitude volontaire, tant recherchée quand on a besoin de se retrouver soi-même. Entre Traditions Espagnoles, souvenirs d'Italie ( Pays d'origine de la famille de Gabriele) et réalité de la résistance Française durant la guerre, le séjour à Cerbère est historiquement riche. Une plume fluide et poétique, une belle découverte que ce roman et cette auteure. Merci aux ateliers Henri Dougier. Pour en savoir plus et acheter le roman:Ateliers Henri Dougier