Chronique : Regarde - Hervé Commère (Fleuve Noir)

Chronique : Regarde - Hervé Commère (Fleuve Noir)
Regarde est le 7e roman signé Hervé Commère. Il s'agit d'une sorte de spin-off de son précédent livre, Sauf, où apparaissait Mylène, héroïne de son nouveau roman.
Pour vous convaincre de vous ruer sur ce nouveau livre, je vous invite à lire (ICI) le premier chapitre, la meilleure carte de visite qui existe pour "comprendre" ce qui caractérise l'écriture de l'auteur. Il parvient dans cette séquence à nous décrire l'indescriptible.
Il évoque ce petit frisson que l'on peut ressentir parfois, cette montée d'émotions qui nous habite pendant quelques secondes. Un peu comme une étincelle.
En quelques lignes, il (re)donne vie à Mylène en l'électrisant le temps d'une rencontre.
C'est un hymne à l'amour, à la femme, à l'amitié, à la musique et à la vie qu'il nous offre sur un plateau.
C'est une ode à la beauté des choses qui prennent vie en pleine noirceur.
Hervé Commère Aime, et ça transpire toujours autant dans son écriture.
Et toujours présente cette figure du rond dans l'eau, que j'évoque régulièrement dans mes chroniques de ses livres (voir celle de Sauf).
J'adore la conclusion de la chronique de l'amie Clémence qui est tellement vraie : "On termine ce roman, la main sur la poignée, avec Mylène et Gary."
Présentation de l'éditeur : Jadis, Mylène a aimé un homme. Ensemble, ils ont fait les 400 coups. Jusqu'au braquage raté d'une bijouterie en Espagne, au cours duquel les deux amoureux se sont fait prendre. Mylène n'a jamais revu Paco : il s'est fait poignarder dans sa cellule un soir.
Aujourd'hui, Mylène est libre. Elle travaille dans un dépôt-vente en banlieue parisienne, et vit dans une chambre de bonne. Parfois, le temps d'un week-end, elle loue un appartement quelque part, et s'imagine une autre vie. Celle qu'elle aurait pu avoir si elle n'avait pas commis les mêmes erreurs. Elle rêve.
Ce week-end pourtant, Mylène ne rêve pas : dans la roulotte qu'elle a louée, tout la ramène à Paco. Les meubles, les objets, il y a même une photo de lui au mur. Cela semble inconcevable, mais on dirait qu'elle est chez lui.

Frédéric Fontès, www.4decouv.com