Comme un puzzle qui change d’image en cours de route…
╰☆ Résumé ☆╮
« Un jour d’avril, ma fille de trois ans, Carrie, a disparu alors que nous jouions toutes les deux à cache-cache dans mon appartement de Brooklyn. »
Ainsi débute le récit de Flora Conway, romancière renommée à la discrétion légendaire. La disparition de Carrie n’a aucune explication. La porte et les fenêtres de l’appartement étaient closes, les caméras de ce vieil immeuble new-yorkais ne montrent pas d’intrusion. L’enquête de police n’a rien donné.
Au même moment, de l’autre côté de l’Atlantique, un écrivain au cœur broyé se terre dans une maison délabrée.
Lui seul détient la clé du mystère. Et Flora va le débusquer.
Une lecture à nulle autre pareille.
En trois actes et deux coups de théâtre,
Guillaume Musso nous immerge dans une histoire étourdissante
qui puise sa force dans le pouvoir des livres
et la rage de vivre de ses personnages.
✿ Mon avis ✿
Le voilà, le nouveau Musso ! Vu la campagne médiatique dont j’ai été témoin sur les réseaux, les attentes étaient hautes. Alors qu’est-ce que ça dit au fond, ce roman ?
Et bien je dois dire que j’ai été bien surprise durant ma lecture. Positivement ! Si je devais décrire l’histoire en une phrase, je dirais que « ce récit est comme un puzzle qui changerait d’image en cours de route ». Musso joue avec son lecteur, avec ses personnages et avec la structure du récit. C’est interpellant, original et étrangement bien construit. Ce titre diffère des précédents et je comprends maintenant pourquoi on parle de ‘son roman le plus personnel’. On parle d’écriture et de la vie des écrivains. Mais aussi de celle des personnages et de la relation personnage/auteur, ce que l’on voit rarement dans un roman.
Le suspense est présent et bien qu’on se sente balader par l’auteur, on ne lui en veut pas, tellement les pages se tournent vite. 300 pages seulement, il est clair qu’on n’a pas le temps de s’ennuyer.
Je ne sais pas si je recommanderais à tout le monde car certains pourraient être frustrés, surtout si vous vous attendez à rentrer dans un de ses récits « habituels ». Mais en même temps, on ressent le style Musso dans ce livre. On est intrigué, on tombe au creux des pages et on meurt juste d’envie de connaître la suite. Le côté fantasque n’est pas pour déplaire. Personnellement, j’ai passé un très bon moment et je souhaite à ceux qui ne l’ont pas encore lu de bien profiter car une fois qu’on arrive au bout, il n’est pas envisageable de repartir du début pour en profiter à nouveau. Car on en sait trop. Le mystère de la découverte est ce qui donne justement ce petit côté machiavélique au récit.
Pas le meilleur cru de l’auteur mais certainement un des plus originaux de part le sujet abordé et la manière de raconter cette relation auteur/écrivain. Dans le jardin ou en bord de plage, n’oubliez surtout pas de mettre votre crème solaire avant de commencer la première page sinon… vous serez littéralement cuit !
CHRONIQUE #576 – Juin 2020
Titre: La vie est un roman
Auteur : Guillaume Musso
Editeur : Calmann Levy
Parution : mai 2020
Nombre de pages : 304 pages
Genre : Contemporain / Thriller / Littéraire