Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien ? Je vous présente une nouvelle interview d'une auteur dont j'ai déjà lu Lire et délires et Au-delà de l'horizon. Je vous invite maintenant à découvrir plus en détail Alexandra Ceccarelli.
Bonne découverte ! Bonjour Alexandra, pourrais-tu te présenter à mes lecteurs ?
Bonjour, je m’appelle Alexandra Ceccarelli, j’ai 45 ans et je vis à Paris. Après un baccalauréat littéraire, j’ai fait une courte incursion dans le milieu universitaire, puis une formation de lectrice-correctrice. Je partage aujourd’hui mon temps entre l’écriture et des travaux de rédaction. J’écris de la fiction depuis l’âge de vingt-cinq ans. Depuis la publication de deux romans autoédités de littérature blanche, je me suis tournée vers l’écriture de nouvelles et surtout vers la science-fiction. J’administre également un blog, LesEcritsdAlex.net où j’explore les thématiques qui me sont chères. J’y donne également des conseils d’écriture et de lecture.
Je viens de terminer de lire ton recueil de nouvelles : Lire et délires. Comment t’es venue l’idée de ce recueil ?
Je souhaitais compiler des nouvelles de genres différents et de longueurs variées pour créer un effet un peu « foisonnant », où chacun pourrait y trouver quelque chose, que le lecteur soit avide de nouvelles courtes, de nouvelles à chute, de SF et même de polar. Les nouvelles n’ont pas été écrites les unes après les autres, mais sont venues me donner un second souffle lorsque l’écriture de mes romans devenait trop difficile ou ne m’inspiraient plus. Ecrire un roman peut mettre des mois et des années, alors que pour une nouvelle, vous obtenez un résultat plus rapidement, ce qui est très gratifiant. Ce n’est pas pour autant plus facile (l’art de la nouvelle est très exigeant), mais il est très enthousiasmant de bousculer la routine en changeant la forme. D’ailleurs, je dois vous dire que j’ai d’abord choisi la couverture du livre avant d’écrire la nouvelle policière que contient le recueil. L’idée était de partir de l’image pour faire surgir les idées, un excellent exercice pratiqué dans les ateliers d’écriture, par ailleurs.
Combien de temps as-tu mis pour l’écriture ? As-tu des rituels d’écriture comme boire un thé ou un café, avec ou sans musique, à la main ou sur l’ordinateur ?
Je n’avais pas prévu initialement de construire un recueil avec ces nouvelles, alors ça m’a pris des années. Mais les derniers textes ont été rédigés en beaucoup moins de temps que les premiers, car aujourd’hui j’écris plus vite, je finis plus de textes aussi. Oui, j’ai des rituels d’écriture, je bois beaucoup de café (pas autant que Balzac cependant, car je tiens à ma santé !) et j’écoute de la musique pour me concentrer, du jazz principalement. Je me passe en boucle du Louis Amstrong, du Madeleine Peyroux ou encore la musique inclassable d’Ibrahim Maalouf. J’aime beaucoup écrire dans les cafés, alors vous me verrez toujours avec mon casque sur la tête pour m’isoler du monde extérieur afin de trouver la concentration nécessaire.
Explique-moi ton parcours pour l’édition de ton recueil.
D’abord il a fallu sélectionner les textes. Ensuite je me suis attelée à la confection de la couverture. Puis la correction avec Antidote pour m’aider, la mise en page, et la structuration du recueil. Je voulais faire un ebook qui soit « propre », alors j’ai fait une table des matières cliquable comme on en trouve dans les livres pratiques. J’ai tout réalisé moi-même, de A à Z. Je n’ai pas fait de lancement à proprement parler, mais certains de mes lecteurs ont eu la gentillesse de poster des commentaires, ce qui est crucial pour un auteur, surtout un autoédité, et surtout pour des nouvelles !
Pourquoi des nouvelles ?
C’est un genre qui demande de l’habileté, des capacités de structuration. J’aime en particulier écrire des nouvelles à chute, où l’on emmène le lecteur dans une certaine logique, jusqu’à la dernière ligne qui oblige à tout réinterpréter, et si c’est bien fait, à tout relire du début pour déceler les indices laissés par l’auteur. C’est un peu comme une histoire drôle, en plus long et pas forcément dans le genre comique. C’est tout un art, et c’est très amusant à écrire.
Peux-tu nous parler de tes autres romans déjà publiés ou à venir ?
J’ai publié Au-delà de l’Horizon (chroniqué par Zélie également, merci encore !) un roman de SF postapocalyptique où j’ai imaginé que la Terre était en partie recouverte par les eaux, Cicatrices et Photos de Famille, mes deux premiers romans et je prévois de publier bientôt le premier épisode d’une série de science-fiction, Pur, où l’homme s’est réfugié sous un dôme pour pouvoir respirer. L’air est devenu une telle denrée rare qu’il est devenu payant, jusqu’au jour où un père de famille bien tranquille se met en tête de rétablir la justice. J’ai imaginé toute une société et un microcosme autour de cette idée de départ et j’ai axé l’histoire autour des relations entre les personnages que j’espère complexes et riches en péripéties. La suite est déjà en cours, j’en ai terminé le premier jet. Enfin, j’ai un projet de publication pour un autre roman de SF qui se déroule sur une planète imaginaire, et qui est déjà finalisé mais qui sortira normalement après les deux premiers épisodes de Pur.
Un dernier mot pour les lecteurs, pour leur donner envie de te lire peut-être. Je remercie déjà mes lecteurs actuels pour leur indéfectible suivi et j’espère par mes écrits transmettre une véritable émotion à ceux qui découvrent ma plume. La littérature est un magnifique moyen d’explorer, d’apprendre et de susciter la réflexion tout en divertissant. C’est l’objectif que je me fixe à chacun de mes mots, à chacune de mes phrases et tant que j’aurai l’énergie de créer des histoires, des mondes et despéripéties, alors je serai comblée.
Je remercie encore une fois Alexandra Ceccarelli de s'être impliqué dans l'interview. Un grand merci !
Bonne journée !
-Zélie-
Bonne découverte ! Bonjour Alexandra, pourrais-tu te présenter à mes lecteurs ?
Bonjour, je m’appelle Alexandra Ceccarelli, j’ai 45 ans et je vis à Paris. Après un baccalauréat littéraire, j’ai fait une courte incursion dans le milieu universitaire, puis une formation de lectrice-correctrice. Je partage aujourd’hui mon temps entre l’écriture et des travaux de rédaction. J’écris de la fiction depuis l’âge de vingt-cinq ans. Depuis la publication de deux romans autoédités de littérature blanche, je me suis tournée vers l’écriture de nouvelles et surtout vers la science-fiction. J’administre également un blog, LesEcritsdAlex.net où j’explore les thématiques qui me sont chères. J’y donne également des conseils d’écriture et de lecture.
Je viens de terminer de lire ton recueil de nouvelles : Lire et délires. Comment t’es venue l’idée de ce recueil ?
Je souhaitais compiler des nouvelles de genres différents et de longueurs variées pour créer un effet un peu « foisonnant », où chacun pourrait y trouver quelque chose, que le lecteur soit avide de nouvelles courtes, de nouvelles à chute, de SF et même de polar. Les nouvelles n’ont pas été écrites les unes après les autres, mais sont venues me donner un second souffle lorsque l’écriture de mes romans devenait trop difficile ou ne m’inspiraient plus. Ecrire un roman peut mettre des mois et des années, alors que pour une nouvelle, vous obtenez un résultat plus rapidement, ce qui est très gratifiant. Ce n’est pas pour autant plus facile (l’art de la nouvelle est très exigeant), mais il est très enthousiasmant de bousculer la routine en changeant la forme. D’ailleurs, je dois vous dire que j’ai d’abord choisi la couverture du livre avant d’écrire la nouvelle policière que contient le recueil. L’idée était de partir de l’image pour faire surgir les idées, un excellent exercice pratiqué dans les ateliers d’écriture, par ailleurs.
Combien de temps as-tu mis pour l’écriture ? As-tu des rituels d’écriture comme boire un thé ou un café, avec ou sans musique, à la main ou sur l’ordinateur ?
Je n’avais pas prévu initialement de construire un recueil avec ces nouvelles, alors ça m’a pris des années. Mais les derniers textes ont été rédigés en beaucoup moins de temps que les premiers, car aujourd’hui j’écris plus vite, je finis plus de textes aussi. Oui, j’ai des rituels d’écriture, je bois beaucoup de café (pas autant que Balzac cependant, car je tiens à ma santé !) et j’écoute de la musique pour me concentrer, du jazz principalement. Je me passe en boucle du Louis Amstrong, du Madeleine Peyroux ou encore la musique inclassable d’Ibrahim Maalouf. J’aime beaucoup écrire dans les cafés, alors vous me verrez toujours avec mon casque sur la tête pour m’isoler du monde extérieur afin de trouver la concentration nécessaire.
Explique-moi ton parcours pour l’édition de ton recueil.
D’abord il a fallu sélectionner les textes. Ensuite je me suis attelée à la confection de la couverture. Puis la correction avec Antidote pour m’aider, la mise en page, et la structuration du recueil. Je voulais faire un ebook qui soit « propre », alors j’ai fait une table des matières cliquable comme on en trouve dans les livres pratiques. J’ai tout réalisé moi-même, de A à Z. Je n’ai pas fait de lancement à proprement parler, mais certains de mes lecteurs ont eu la gentillesse de poster des commentaires, ce qui est crucial pour un auteur, surtout un autoédité, et surtout pour des nouvelles !
Pourquoi des nouvelles ?
C’est un genre qui demande de l’habileté, des capacités de structuration. J’aime en particulier écrire des nouvelles à chute, où l’on emmène le lecteur dans une certaine logique, jusqu’à la dernière ligne qui oblige à tout réinterpréter, et si c’est bien fait, à tout relire du début pour déceler les indices laissés par l’auteur. C’est un peu comme une histoire drôle, en plus long et pas forcément dans le genre comique. C’est tout un art, et c’est très amusant à écrire.
Peux-tu nous parler de tes autres romans déjà publiés ou à venir ?
J’ai publié Au-delà de l’Horizon (chroniqué par Zélie également, merci encore !) un roman de SF postapocalyptique où j’ai imaginé que la Terre était en partie recouverte par les eaux, Cicatrices et Photos de Famille, mes deux premiers romans et je prévois de publier bientôt le premier épisode d’une série de science-fiction, Pur, où l’homme s’est réfugié sous un dôme pour pouvoir respirer. L’air est devenu une telle denrée rare qu’il est devenu payant, jusqu’au jour où un père de famille bien tranquille se met en tête de rétablir la justice. J’ai imaginé toute une société et un microcosme autour de cette idée de départ et j’ai axé l’histoire autour des relations entre les personnages que j’espère complexes et riches en péripéties. La suite est déjà en cours, j’en ai terminé le premier jet. Enfin, j’ai un projet de publication pour un autre roman de SF qui se déroule sur une planète imaginaire, et qui est déjà finalisé mais qui sortira normalement après les deux premiers épisodes de Pur.
Un dernier mot pour les lecteurs, pour leur donner envie de te lire peut-être. Je remercie déjà mes lecteurs actuels pour leur indéfectible suivi et j’espère par mes écrits transmettre une véritable émotion à ceux qui découvrent ma plume. La littérature est un magnifique moyen d’explorer, d’apprendre et de susciter la réflexion tout en divertissant. C’est l’objectif que je me fixe à chacun de mes mots, à chacune de mes phrases et tant que j’aurai l’énergie de créer des histoires, des mondes et despéripéties, alors je serai comblée.
Je remercie encore une fois Alexandra Ceccarelli de s'être impliqué dans l'interview. Un grand merci !
Bonne journée !
-Zélie-