L’idée de cette nouvelle rubrique est de vous parler brièvement de livres qui m’ont marquée, mais dont la lecture n’est plus assez récente pour être chroniqués. Je vous propose donc un rendez-vous mensuel, le premier mercredi de chaque mois.
Rire pour ne pas mourir : Jean-Marie BIGARD
Longtemps, Jean-Marie Bigard a pensé qu’il ne survivrait pas aux blessures de son passé. Alors il n’a pas cessé de courir, du Point-virgule au Stade de France, en passant par l’Olympia et Bercy, devenant au fil de ses spectacles le premier clown de France. Pour la première fois, à 53 ans, il trouve la force de se retourner sur sa vie. Pour la première fois, il nous raconte sur quels chagrins inconsolables il s’est construit, et combien le chemin a été long et douloureux depuis sa naissance à Troyes. « Ce livre porte entre ses pages le plomb qui me coulait dans les veines. Aujourd’hui, quand je me regarde sur scène, je sais quel homme se cache derrière le clown. C’est cet homme que j’ai voulu vous raconter, parce que j’ai besoin qu’à votre tour vous l’acceptiez, vous l’aimiez. Pour trouver la force de vivre, pour continuer à vous faire rire ». Le récit de sa vie va bouleverser les millions de personnes qui l’aiment et l’ovationnent depuis vingt ans. Ceux qui ne le connaissent que de nom vont découvrir un artiste unique, dont le destin tragique et le combat ne peuvent laisser personne indifférent.
Un témoignage touchant des épreuves que ce grand humoriste a pu traverser. On comprend mieux l’homme derrière le masque et les rires.
Chiens de sang : Karine GIEBEL
Ils sont là. Ils approchent.
Aboiements. Tonnerre de sabots au galop…
La forêt est si profonde… Rien ne sert de crier.
C’est le plus dangereux des jeux. Le dernier tabou. Le gibier interdit…
Le hasard les a désignés. Diane aurait dû rester à l’hôtel, ce jour-là. Au mauvais endroit, au mauvais moment…Quant à Rémy le SDF, s’il a perdu tout espoir depuis longtemps, c’est la peur au ventre qu’il tente d’échapper à la traque.
Ils sont impitoyables, le sang les grise.
Une de mes premières lectures de l’auteure, qui fait que je suis à crocs accro à ses romans. Dans celui-ci, la traque et la tension sont terribles, les pages transpirent l’adrénaline. Si vous voulez du suspense, vous serez servis !
Journal d’hirondelle : Amélie NOTHOMB
A la suite d’un chagrin amoureux, le narrateur, 30 ans, coursier, devient insensible. Il perd son boulot pour en retrouver un autre, plus conforme à son nouvel état : tueur à gages. Pas d’états d’âme à viser la cible, s’acquitter d’un crime parfait. Sinon une excitation nouvelle, une soif d’accomplir un geste quasi divin. Un jour, on lui demande d’exécuter un ministre et toute sa famille et de rapporter sa serviette. Dans celle-ci, le journal intime de sa fille. La curiosité aura raison de tueur : il lit le cahier. Son comportement devient alors erratique et si l’usage de ses cinq sens lui revient, c’est pour une métamorphose qu’il n’aurait auparavant jamais pu envisager.
Personnage nothombien par excellence, le héros, solitaire, misanthrope, détaché de toute réalité contingente, coincé dans sa propre logique, amputé des perceptions ordinaires, agissant au-delà du bien et du mal, découvre justement qu’il y a un au-delà et qu’il se nomme amour.
« C’est une histoire d’amour dont les épisodes ont été mélangés par un fou. » Cette phrase était la seule qui figurait sur le 4e de couv’, suffisante pour intriguer et ouvrir le livre. Et ce n’est que dans les dernières lignes qu’on la comprend. C’est comme ça que j’ai découvert Amélie Nothomb.
Dracula : Bram STOKER
Jonathan Harker, jeune notaire, est envoyé en Transylvanie pour rencontrer un client, le Comte Dracula, nouveau propriétaire d’un domaine à Londres. A son arrivée, il découvre un pays mystérieux et menaçant, dont les habitants se signent au nom de Dracula.
Malgré la bienveillance de son hôte, le jeune clerc ne peut qu’éprouver une angoisse grandissante.
Très vite, il se rend à la terrifiante évidence: il est prisonnier d’un homme qui n’est pas un homme. Et qui partira bientôt hanter les nuits de Londres…
Un classique de la littérature fantastique. Je l’ai lu quand j’étais ado (pas hier, mais presque), et ce livre m’a définitivement donné le goût pour ce genre en général, et pour le sang les vampires en particulier.
Tokyo : Mo HAYDER
Quand Grey débarque à Tokyo sans attaches, argent ni bagages, elle a beaucoup à prouver et encore plus à cacher. Sa rencontre avec Jason, pour lequel elle éprouve une fascination immédiate, est déterminante : il lui trouve un toit, une maison délabrée vouée à la démolition, et un emploi dans un club à hôtesses très privé. Ses clients ? Des yakuzas et un étrange infirme accompagné d’une nurse à la silhouette monstrueuse… Mœurs inavouables, violence, écrasant secret… Ce nouvel univers est pourtant familier à Grey. le but de son voyage ? Retrouver un mystérieux film à l’existence contestée datant de l’invasion de la Chine par les Japonais. Un seul homme pourrait l’aider. Un survivant du massacre qui refuse de répondre à ses questions…
L’univers de Mo Hayder est particulier, même si ce n’est pas dans Tokyo qui’l transparaît le plus. Ce n’est pas son meilleur, mais c’est néanmoins celui qui m’a fait lire les autres. Peut-être qu’une nouvelle lecture me serait utile ? (Non, je ne cherche pas des excuses pour bouquiner !
Vous les avez lus ? Ils vous ont plu ?
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