Le thème du mois fut choisi par El Padawan qui complète ainsi : "Parce que ces derniers mois, on a eu plein de raisons d'en faire preuve, partout dans le monde..."
J'ai repris une des définitions du très beau mot Solidarité données par le dictionnaire Larousse et je l'ai davantage imagée (comme mon esprit qui divague souvent est capable de le faire) : " Rapport d'interdépendance entre les choses."
Et j'ai choisi cette photo d'une œuvre de rue à Seattle qui m'a scotchée direct par sa beauté géométrique, sa capacité à évoluer en fonction de la lumière et à rendre notre perception mouvante (en fonction de l'endroit où on l'observe et l'instant de l'observation). C'est donc une œuvre qui interroge et défie à la fois le temps et l'espace, qui les supplante même. Par un effet de miroir et par un jeu de lumière et de prisme chromatique, elle renvoie une image déformée de la réalité, une image reconstruite aussi.
Alors vous allez me dire :"Où est la solidarité là-dedans ?". De par sa composition, à la fois solide et entrelacs de quatre cadres immobiles qui représente à mon sens un mouvement de salut ou de révérence, elle perd son bel équilibre si on lui retire un seul des quatre cadres-piliers, nécessairement solidaires les uns des autres (puisque chacun prend racine chez/dans et s'appuie sur l'autre). Pour son côté lumineux, libre, cohérent et entier, cette œuvre artistique représente parfaitement la solidarité, rapport d'interdépendance, d'union et d'appui entre les choses. En bref, en reprenant la déconstruction sémantique si chère à Jacques Derrida, c'est donc un solide hérité (par toute l'humanité) de solidarité.
Du côté de chez les photocopains et photocopines : Akaieric, Amartia, Blogoth67, Chris M, Christophe, El Padawan, Frédéric, Gilsoub, Gine, J'habite à Waterford, Jakline, Julia, La Tribu de Chacha, Laurent Nicolas, Lavandine, magda627, Marie-Paule, Marlabis, Morgane Byloos Photography, Nicky, Pilisi, Renepaulhenry, Shandara, Sous mon arbre, Tambour Major, USofParis, Xoliv', écri'turbulente.