J'ai lu ce "road-movie" (signalé en sous-titre) il y a dix jours et j'ai oublié la plupart des blagues et le cheminement global. J'ai souri, j'ai rarement ri.
C'est peut-être mon unique reproche : je n'arrive pas à imprimer (ni à adhérer complètement à) ce qu'écrit Fabcaro pour l'instant, je passe un bon moment avec lui et son univers mais je n'en retiens rien, à part une ambiance (les seules scènes qui m'ont marquée sont celles qui ont provoqué une émotion, ce qui n'est guère surprenant tant la plupart de souvenirs marquants sont souvent liés à des instants forts).
L'avantage de Zaï zaï zaï zaï sur Le discours est la découverte du graphisme de Fabcaro, épuré et vivace. Les visages sont esquissés (de face, le nez les yeux et la bouche sont apparents de peu de traits ; les visages en biais ou de profil sont plus travaillés) pour marquer l'anonymat de chacun. Le jaune est la
La meilleure scène pour moi, reprise en quatrième de couverture, à juste titre.
En gros (mais vous l'aurez compris) : Zaï zaï zaï zaï, un moment sympa à défaut d'être inoubliable (disons que chez moi, c'est très mal parti pour).
Éditions 6 pieds sous Terre (vaste programme)
Autres avis : Geronimo, Sylire, Krol, La Chèvre grise, Alex, Luociné, Natiora,
Du même auteur : Le discours