J'ai reçu La Lumière de l'Archange de Gérard Adam, en service de presse, intriguée par l'actualité du pitch : celui de la propagation d'une épidémie, la démarche des scientifiques pour enrayer le fléau (recherche médicale, recherche de vaccins, tests sur les animaux, lutte pour leur survie propre quand le virus les atteint etc) et la résurgence de fakes (religieux en particulier). J'étais donc très motivée par la découverte de cette histoire, après notre période de confinement (je n'ose déclarer la première période de confinement... de peur de porter à la poisse à tout le monde) et par tout ce que nous vivons actuellement. En fait, je n'ai pas accroché du tout, mais alors pas du tout : mon esprit n'a jamais pu visualiser les scènes pourtant décrites, les personnages me sont restés complétement obscures.
Résultat : j'ai passé des paragraphes, j'ai lu des moments épars et j'ai involontairement déconstruit l'histoire. J'aurais aimé être plus concentrée, je ne l'ai pas été. L'auteur à mon avis n'y est pour rien, l'écrit ambitieux a rencontré mon cerveau en mode de concentration fragile. La prose de Gérard Adam est nourrie de références et emplie de métaphores, le style est agréable ; l'intrigue est travaillée et cet écrit d'anticipation est d'une véracité intéressante. Ce qui m'a peut-être éloignée de ce récit restent les nombreuses allusions au discours religieux (même si celui-ci s'explique par l'intervention de prêcheurs) et peut-être aussi les nombreuses circonvolutions qui ont émaillé l'intrigue : certes elles détaillent davantage les scènes, mais elles ont surtout fini par me perdre en noyant un peu le discours. Je n'ai accroché à aucun des personnages, j'ai été insensible à leur devenir, leurs paroles, leur nature. Je suis restée "à côté de" sans avoir été "dedans". J'ai abandonné après deux cent cinquante pages. p
En bref : j'ai raté le coche avec ce livre, j'aurais aimé être plus concentrée, offrir plus d'attention à ce roman, en capter les qualités. Je suis passée complétement à côté. Cela m'arrive parfois. Peut-être une question de timing ?
Éditions MEO
Lecture inachevée du service de presse.
Résultat : j'ai passé des paragraphes, j'ai lu des moments épars et j'ai involontairement déconstruit l'histoire. J'aurais aimé être plus concentrée, je ne l'ai pas été. L'auteur à mon avis n'y est pour rien, l'écrit ambitieux a rencontré mon cerveau en mode de concentration fragile. La prose de Gérard Adam est nourrie de références et emplie de métaphores, le style est agréable ; l'intrigue est travaillée et cet écrit d'anticipation est d'une véracité intéressante. Ce qui m'a peut-être éloignée de ce récit restent les nombreuses allusions au discours religieux (même si celui-ci s'explique par l'intervention de prêcheurs) et peut-être aussi les nombreuses circonvolutions qui ont émaillé l'intrigue : certes elles détaillent davantage les scènes, mais elles ont surtout fini par me perdre en noyant un peu le discours. Je n'ai accroché à aucun des personnages, j'ai été insensible à leur devenir, leurs paroles, leur nature. Je suis restée "à côté de" sans avoir été "dedans". J'ai abandonné après deux cent cinquante pages. p
En bref : j'ai raté le coche avec ce livre, j'aurais aimé être plus concentrée, offrir plus d'attention à ce roman, en capter les qualités. Je suis passée complétement à côté. Cela m'arrive parfois. Peut-être une question de timing ?
Éditions MEO
Lecture inachevée du service de presse.