Comme le temps passe, Esther est dans l'année de ses 14 ans. Logiquement, ses centres d'intérêts et ses questionnements évoluent au gré des sujets de société qui font l'actualité. Non seulement elle se préoccupe pour la planète et le réchauffement climatique, Greta Thunberg est passée par là, mais elle nous parle Gilets Jaunes, sans-abris et incendie de Notre Dame. Ses préoccupations de portables sont moins prégnantes que dans les tomes précédents mais trouveront encore un écho.
Parallèlement, elle assiste aussi à une soirée qui dérive un peu alors qu'elle est chez son correspondant espagnol à Barcelone. Elle s'interroge aussi sur la bisexualité, la notion de " trouple ", regarde de plus en plus les garçons, a même un presque petit copain, bref Esther grandit.
Sa spontanéité, ses coups de cœur et ses coups de griffes sont toujours aussi savoureux. On sourit ou on s'indigne avec elle tout en se demandant comment cette adolescente va évoluer sous la plume de Riad Sattouf comme dans la vie.