Haïkus 141 : et si on le disait en chansons ?

Par Severine Vialon @VIALONSeverine

Haïkus 141 : et si on le disait en chansons ?
J'espère que vous n'attendez pas des chansons modernes et à la pointe de l'actualité ! Je vous avoue, je suis complètement larguée sur le sujet. J'étais déjà pas bien forte dans ma jeunesse, mais alors plus le temps passe... Plus la chanson trépasse !

Haïkus 141 : et si on le disait en chansons ?

Enfant, Hugues Aufray
m'a tellement fait pleurer
petit âne gris.

C'est avec Céline
qu'il m'a fait gagner un prix
mes parents surpris.

Puis Patrick Bruel
fit vibrer mon cœur d'ado
en cassant la voix.

Garou, pas le loup
seul, j'ai tenté tant de fois
comme ça fait mal.

Retour à la mer
sous le vent, pour les vacances
mon cœur en émoi.

En colo l'été
chanson paillarde à tue-tête
monos pas ravis.

Chansons en voiture
pour évacuer le stress
journée épuisante.

Rien de bien récent, je vous avez prévenus. Et une me ramène à la mer, non mais c'est pas possible ! Mon esprit doit le faire exprès ! Bon allez, on se quitte en chanson ? Une chanson qui m'a beaucoup accompagnée dans mon écriture. Découverte à la radio lors d'un départ vers la mer (encore !), elle m'a chamboulée de l'intérieur. Pourquoi ? Je ne sais pas, je ne l'explique pas, juste une envie de pleurer, un cafard que j'ai dû maîtriser ! On est sur la route des vacances, non d'un chien ! Bref, je l'écoute de nouveau et elle me fait toujours cet effet.

Maso ? Non mais c'est ce dont j'avais besoin pour écrire pendant un temps. Des chansons qui me chamboulent de l'intérieur. Un beau malheur, non ?

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Le thème est donné sur le blog de Lénaïg . Donc, si le thème vous inspire, n'hésitez pas à rejoindre le groupe si le cœur vous en dit.