Ça fait un méchant bout que je n’ai rien publié et que je suis invisible sur les Internet. Plus d’un mois que je n’ai rien écrit ici. Je suis en mode very slow blogging. Heureusement, je ne lis pas moins pour autant. Tu te demandes peut-être ce qui occupe tant mon temps au point de te négliger? Beaucoup (trop) de travail, d’abord. Puis un gros projet qui est sur le point d’aboutir. En fait, je quitte mon petit nid dans deux semaines pour un autre, avec foyer en prime. Un nouveau nid dans lequel je vais devoir mettre beaucoup de temps et d’amour. Le défi va en valoir la chandelle. (À ce propos, je mettrai sur IG des photos avant-après.)
Pour revenir à mes moutons, voici un bilan très succinct de mes lectures de juin et de juillet.
Juin a plutôt mal commencé: j’ai raté ma lecture commune avec Ingannmic. J’ai dévoré À l’est d’Éden de Steinbeck, mais n’ai pas eu une minute pour échanger avec elle et rédiger mon billet. Partie remise... Les romans de Steinbeck ont le don de me happer et de laisser une empreinte marquante chez la lectrice que je suis. Je serai bien en peine, d’ailleurs, de parler de ses romans à leur juste hauteur…
J’ai ensuite lu… blanc de mémoire! Pourtant, j’ai lu pas mal en parvenant à grappiller des heures ici et là. Comme lecture marquante, j’ai lu Leurs enfants après eux de Nicolas Mathieu. Franchement, je ne m’attendais pas à autant d’emballement. J’ai embarqué à pieds joints dans cette histoire fourmillante de vies et de destins. J’ai adoré suivre ces personnages, les voir grandir, vieillir. J’ai aimé être témoin de leur désoeuvrement, de leur manque de repères. Le tableau n’est certes pas reluisant mais, à mon avis, il donne justement le pouls d’une génération.
J’ai tenté de lire Nous tombons d’Anna Platt. J’ai lâché le morceau à la moitié, plus ennuyée qu’emballée. Rebelote avec L’étourdissement de Joël Egloff. Sur l’ordre de ma libraire, j’ai lu Formica: une tragédie en trois actes de Fabcaro. Ma première incursion dans son univers s’est soldée par un retentissant coup de cœur. C’est à la fois hilarant et malaisant. Je déguste encore à petites doses Mars de Fritz Zorn. Malgré quelques lourdeurs dans le ton, le côté lapidaire et sans pitié me plaît beaucoup.
Là, je vais retourner vider mes bibliothèques. Une trentaine de boîtes de livres, ça commence à faire beaucoup. Gageons qu’une fois que tout sera déménagé et installé, j’aurai des biceps d’enfer!
J’espère que tout se passe bien de ton côté et que nous aurons la chance de nous retrouver et d’échanger plus assidûment cet automne. Prends bien soin de toi d’ici là.
Pour revenir à mes moutons, voici un bilan très succinct de mes lectures de juin et de juillet.
Juin a plutôt mal commencé: j’ai raté ma lecture commune avec Ingannmic. J’ai dévoré À l’est d’Éden de Steinbeck, mais n’ai pas eu une minute pour échanger avec elle et rédiger mon billet. Partie remise... Les romans de Steinbeck ont le don de me happer et de laisser une empreinte marquante chez la lectrice que je suis. Je serai bien en peine, d’ailleurs, de parler de ses romans à leur juste hauteur…
J’ai ensuite lu… blanc de mémoire! Pourtant, j’ai lu pas mal en parvenant à grappiller des heures ici et là. Comme lecture marquante, j’ai lu Leurs enfants après eux de Nicolas Mathieu. Franchement, je ne m’attendais pas à autant d’emballement. J’ai embarqué à pieds joints dans cette histoire fourmillante de vies et de destins. J’ai adoré suivre ces personnages, les voir grandir, vieillir. J’ai aimé être témoin de leur désoeuvrement, de leur manque de repères. Le tableau n’est certes pas reluisant mais, à mon avis, il donne justement le pouls d’une génération.
J’ai tenté de lire Nous tombons d’Anna Platt. J’ai lâché le morceau à la moitié, plus ennuyée qu’emballée. Rebelote avec L’étourdissement de Joël Egloff. Sur l’ordre de ma libraire, j’ai lu Formica: une tragédie en trois actes de Fabcaro. Ma première incursion dans son univers s’est soldée par un retentissant coup de cœur. C’est à la fois hilarant et malaisant. Je déguste encore à petites doses Mars de Fritz Zorn. Malgré quelques lourdeurs dans le ton, le côté lapidaire et sans pitié me plaît beaucoup.
Là, je vais retourner vider mes bibliothèques. Une trentaine de boîtes de livres, ça commence à faire beaucoup. Gageons qu’une fois que tout sera déménagé et installé, j’aurai des biceps d’enfer!
J’espère que tout se passe bien de ton côté et que nous aurons la chance de nous retrouver et d’échanger plus assidûment cet automne. Prends bien soin de toi d’ici là.