Autrice: Catherine Secq
Maison d'édition: librinova
Genre: policier
Prix: 12,90€ / 3,99€ (ebook)
Pages: 196
Date d'édition: 2018
Résumé
Un patron retrouvé mort sur son bureau. Une association où tout le monde se déteste et pourrait être auteur du meurtre. Quand je pense que certains croyaient qu’il dormait, le beau directeur… Elles sont nombreuses à l’avoir pleuré, ce serial lover. Paix à son âme !Pour une fois, la brave commissaire Bombardier va devoir faire le tri parmi de trop nombreux coupables potentiels. La cuisine et le rock sont ses deux passe-temps préférés, lorsqu’elle ne s’occupe pas de sa petite-fille adorée et surtout lorsque les assassins de la capitale, très ignorants des acquis sociaux, lui laissent un peu de répit en dehors des heures légales de travail. Aidée de son jeune adjoint maladroit, qui lui sert autant de tête de Turc que d’homme à tout faire, elle ira chercher la vérité là où on ne l'attend pas
15/20 Ce que j'en ai pensé :
Dans l'ensemble c’était un petit roman policier assez sympathique. J'ai passé un bon moment. Il y avait certes quelques maladresses et parfois un petit manque de profondeur, mais l'histoire et les personnages étaient plaisants à découvrir.
J'ai apprécié découvrir la commissaire Bombardier. Elle est drôle, décalée et touchante. Elle est loin d'être la policière parfaite que l'ont a l'habitude de voir, mais elle fait de son mieux et donne tout pour résoudre ses enquêtes. Elle est accompagnée de Paulo, son jeune collègue bègue qu'elle aime taquiner.
Les membres de l'association sont tous tordus et un peu caricaturaux, mais c'est ce qui fait l'humour du roman. J'avais envie de les baffer et de les secouer. Ils ont tous de bonnes raisons d'être suspects.Quelle est l'histoire de ce livre?
L'histoire présentée ici était intéressante. J'ai apprécié d'en découvrir un peu plus sur les végétaux grâce a l'association ANUV. L'enquête en elle-même était prenenante, j'essayais en même temps que la commissaire de résoudre cette enquête, j'ai d'ailleurs étais agréablement surprise par le dénouement. Il y a aussi une bonne dose d'humour. Un roman policier comique et décalé.Par contre, j'ai trouvé que cela manquait un peu de profondeur par moments. Il y avait aussi quelques facilités narratives, et l'humour était un peu trop lourd pour moi.
Le style d'écriture. Catherine Secq a une plume plutôt agréable, bien qu'un peu lourde par moment. L'humour n'est pas toujours bien passé. Mais l'auteure a réussi a me maintenir en haleine tout le long. J'ai particulièrement apprécié qu'elle transmette son savoir sur les végétaux.Conclusion Dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment de lecture. Un bon petit roman policier humoristique très simple, qui a su me tenir en haleine. Il y avait certes quelques maladresses dans l'histoire et un humour qui ne m'a pas toujours plu. Mais dans l'ensemble j'ai trouvé cela très plaisant a lire. Cela peut être un roman parfait pour commencer a lire ce genre de livre.
Les + :
* J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir le duo d'enquêteurs complètement décalé et atypique. Ils sont loins des policiers exceptionnels qui résolvent les enquêtes en deux secondes.
* Bien que parfois un peu simplette, j'ai pris un grand plaisir à essayer d'élucider cette enquête aux côtés de la commissaire Bombardier. La fin a su me surprendre.
* J'ai apprécié que l'auteure transmette son savoir sur les végétaux. Cela apporte un vrai plus. J'ai appris de nouvelles choses.
Les - :
* J'ai trouvé que les choses manquaient parfois un peu de consistance et de profondeur.
* Quelques petites maladresses.
* Par moments l'humour m'a un peu dérangée. C'était trop lourd selon moi.
Une Citation pour se faire une idée de la plume?.Josiane Bombarbier vit seule depuis que son défunt mari a eu la bonne idée decasser sa pipe, dans le lit de sa maîtresse, après avoir abusé de stimulus médicamenteux. Il est mort d’avoir trop sacrifiéà Vénus comme notre bon Félix Faure, qui marqua malgré lui l’histoire des présidents sous la IIIe République.D’ailleurs, comble de l’ironie du destin, le mari infidèle de Josiane se prénommait Félix. On ne refait pas l’histoire .