J'avais besoin d'une pause.

J'avais besoin d'une pause.
J'avais besoin d'une pause.

J'avais besoin d'une pause.

Bon. Ladite pause a été plus imprévue que prévue, mais soyons sincère, j'en avais besoin. Et si j'écris cet article ce n'est pas pour m'excuser (enfin si, un petit peu quand même). Mais plutôt et surtout pour garder une trace de ce passage à vide de plus ou moins trois mois.
Trois mois ça peut paraître dérisoire pour certain.e.s mais pour moi, c'est absolument énormissime. D'autant plus que... J'avais largement le temps d'écrire, et que des articles à l'état de brouillon, j'en ai plein. Trop. Mais bon sang, j'en avais tout simplement pas la force. J'avais l'impression qu'à chaque fois que je me glissais derrière mon clavier pour écrire, toute mon énergie se bloquait avant de fuir cul par-dessus tête par le bout de mes doigts !
Bon, après, j'avais pas vraiment d'énergie tout court pour quoi que ce soit, ces derniers mois. Déjà parce que j'étais en pleine période d'examens, puis que j'ai travaillé, avant d'être malade, puis de découvrir que j'étais allergique aux piqûres d'abeilles (découvrir une allergie c'est un peu comme piocher dans la boite à chocolat, et tomber sur celui à la liqueur, tu vois ? C'est dégueulasse et tu t'en fous partout. Eh bien c'est le même principe : on te pique (et on enfonce bien le dard comme il faut), c'est un imprévu : toi, tu voulais juste le petit carré de chocolat au lait. Puis alors, tu réagis mal... alors tu gonfles de partout et tu restes bloquée durant plus d'une semaine sous antibiotiques matin, midi, et soir avec des effets secondaires terribles... C'est un peu chiant. Un tout petit peu. Mais voilà ! C'est la vie. T'avais qu'à pas piocher ce foutu chocolat à la liqueur. Ou juste à ne pas marcher pieds nus dans de la pelouse verdoyante et fleurissante.. oui, oui, je sais... ).
Bref. Tout ça pour dire que je suis vraiment désolée pour les commentaires sans réponse ainsi que le suivi un tantinet catastrophique des services de presse durant cette période... J'étais à plat. J'avais besoin de temps.
Merci à tous.tes pour votre patience absolument terrible.
Et surtout, merci de me lire.
Parce que oui, oui, je vous vois, même toi, qui ne commentse que très peu, et toi, qui commentes souvent, ou toi, qui est un ou une visiteuse silencieux.se : ça m'a fait chaud au coeur de me connecter et de voir tout ce petit trafic y compris sur mes vieilles chroniques... Parce que ces petites choses, vos petits clics, ça donne aussi envie de continuer. Merci tout plein.