Slatkine & Cie – août 2020 – 224 pages
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Marceau passe son temps à accompagner les gens à leur insu. Il aime les suivre sans qu’ils le sachent. C’est sa façon à lui de se faire des amis, d’être avec les gens, de partager leur quotidien. Comme cette fille qu’il a un jour croisé dans le bus et qu’il suit quotidiennement – Louise.
De Marceau, on ne sait pas grand chose, si ce n’est qu’il demeure traumatisé par la mort de son frère et par la dislocation de sa famille.
Parallèlement, on suit Schwartz, dont le passe-temps est de voler des fringues de valeur pour les revendre sur le bon coin, tout en dealant.
Et le Château Charbon, lieu de squat associatif privilégié pour des activités et ateliers qui finira démantelé.
De cette lecture, j’en suis ressortie un peu perdue, ne sachant pas du tout où l’auteur voulait en venir. L’écriture ne m’a pas transcendée et je ne suis pas parvenue à m’attacher à cette bande de losers. Sans boulot. Qui vagabondent. Volent. Dealent. Je n’ai pas saisi le sens de ce roman que j’ai trouvé bien maladroit ; les thèmes qui y sont abordés auraient mérité d’être davantage analysés, explorés – l’autisme, la culpabilité, la délinquance. Bref, je suis complètement passée à côté !