A la lumière du petit matin – Agnès Martin Lugand

Par Marie

À l’approche de la quarantaine, Hortense se partage entre son métier de professeur de danse et sa liaison avec un homme marié. Elle se dit heureuse, pourtant elle devient spectatrice de sa vie et est peu à peu gagnée par un indicible vague à l’âme qu’elle refuse d’affronter. Jusqu’au jour où le destin la fait trébucher… Mais ce coup du sort n’est-il pas l’occasion de raviver la flamme intérieure qu’elle avait laissée s’éteindre ?

J’ai découvert cette autrice l’été dernier. Pour moi c’est le genre de lecture parfait sur la plage ou quand il fait beau. Je suis tombée par hasard sur celui ci dont j’avais peu entendu parlé. Autant vous dire que quand j’ai vu le mot danse, mon cœur a fondu d’avance.

Nous suivons Hortense qui pense être heureuse : elle est professeur de danse, a une belle relation avec un homme pas libre du tout. Jusqu’au jour où une terrible chute lui permet de faire le point sur sa vie. Elle est à l’arrêt forcé pour éviter une complication à sa cheville qui l’empêcherait de danser toute sa vie. Elle va donc voir que sa vie n’est pas si belle que ça. Elle se réfugie dans la maison de campagne de ses parents décédés afin de préparer les chambres d’hôtes pour l’été.

J’ai vraiment adoré ce roman. Je me suis pas mal retrouvée en Hortense. Elle pense que toute sa vie est parfaite et prend conscience que c’est loin d’être le cas. Je l’ai trouvé très touchante. C’est un coup dur quand on voit qu’une chose essentielle à votre vie peut partir en une fraction de seconde. J’ai adoré l’aspect de danse qu’il y avait. Ça m’a rappelé à quel point cela pouvait me manquer. Tout au long de l’histoire on voit l’évolution de la jeune femme.

Encore une fois, la plume d’Agnès m’a complètement emporté. Pour le moment, celui ci est mon préféré et j’ai hâte de lire encore d’autres romans d’elle. En tout cas si vous n’avez toujours pas lue, je vous la conseille à 1000%.

Parution : 4 Avril 2019
Editions : Pocket
Nombre de pages : 384
Prix : 7.50 €

Avez vous lu ce roman ?
La bise !