Titre : Lumière d’été, puis vient la nuit
Auteur : Jón Kalman Stefánsson (Traduction : Eric Boury)
Date de parution : août 2020
Editions : Grasset
L’évasion est une fois de plus au rendez-vous avec ce nouveau roman de Jón Kalman Stefánsson. Le romancier nous transporte ici au cœur d’un village islandais. Un hameau reculé d’environ quatre cents âmes, bordé par des fjords, qui a la particularité de ne posséder ni église ni cimetière.
Au travers de huit histoires centrées à chaque fois sur un personnage, l’auteur nous narre avec talent les vies de ces habitants. Des vies simples qui se succèdent sur un ton léger, ponctuées par les intermèdes du narrateur. Il y a les moments heureux et d’autres plus douloureux, l’amour, le désir et même quelques fantômes.
Jón Kalman Stefánsson nous conte la vie et ses aléas par le biais de sa plume poétique et délicate. J’ai été envoutée par cette lecture que j’ai pris le temps de savourer. Certaines histoires m’ont davantage marquée que d’autres comme celle du discret et attachant Jonas, amoureux des oiseaux, ou encore de Benedikt, un paysan solitaire.
Le romancier islandais n’a pas son pareil pour dépeindre ces protagonistes qui gravitent entre les différents chapitres. Des morceaux épars de vies que j’ai découvert happée et charmée. Des portraits touchants qui composent ce très beau roman.