Affaire n°472: "Je mangerai ton coeur" de Vincent Villa.

                       Affaire n°472: mangerai coeur








Informations relatives à l'enquête: J'avoue que je ne sais pas comment j'ai pu recevoir ce livre puisque je n'ai pas de partenariat avec cette maison d'édition et que je n'ai pas demandé ce service presse ni à la maison d'édition ni à l'auteur mais le hasard fait parfois bien les choses.


Résumé de l'enquête: Au hasard d'une course-poursuite en banlieue parisienne, un policier de la BAC découvre dans un immeuble désaffecté le cadavre d'un travesti dont le corps a été supplicié et dépecé. Tout accuse un sans-abri au visage effrayant, surnommé "le monstre". Un coupable trop évident pour le commandant Sophie Lapon, chargée du dossier à la PJ. Dans le même temps, plusieurs femmes sont retrouvées étranglées à leur domicile, aux quatre coins de la France. Pas d'infraction constatée, même mode opératoire à chaque fois. Jérôme Blanchard, qui vient d'intégrer l'unité des crimes sériels à l'OCRVP de Nanterre, se lance avec ténacité dans ce dossier hors norme.
Ces deux affaires n'ont apparemment rien en commun mais comportent pourtant d'étranges similitudes. C'est du moins le point de vue de Sophie qui multiplie les initiatives pour remonter à la source, jusqu'à mettre en danger sa propre vie et celle de son entourage. Le temps presse, il faut attraper le tueur avant qu'il ne récidive, d'autant que la psychose gagne tout le pays... Un thriller haletant, qui mène le lecteur dans un labyrinthe infernal où il semble ne pas y avoir d'issue.


                                              Affaire n°472: mangerai coeur

Les dix premières lignes du rapport d'enquête: Hauts-de-Seine, lundi 18 septembre 2017
Ogre rugissant aux yeux incandescents, la Toyota Land Cruiser engloutissait sans faiblir virages et lignes droites. Au volant de la Citroën C5 banalisée de la BAC, le brigadier Castard s'accrochait au véhicule comme une tique à un chien. La course-poursuite, amorcée dans Paris, s'étirait désormais à travers le bois de Clamart, lequel encadrait une portion de bitume propice à lâcher sauvagement les chevaux. L'aiguille du compteur de vitesse s'acoquina un instant avec les cent cinquante kilomètres-heure, mais sa connaissance du secteur incita Castard à décélérer, un rond-point scindant bientôt la route en quatre directions.