C’est le premier j’balance tout #18 (sep.20)

Par Albertebly
Coucou les copaings, on se retrouve aujourd’hui avec un nouveau bilan où on balance tout, j’ai nommé le C’est l’premier j’balance tout de septembre.

Bordel, qu’est-ce qu’on est réguliers en ce moment par ici, ça fait plais’, on lâche rien et on continue à raconter nos life !

Pour celles et ceux qui découvriraient le format via cet article, le CLPJBT s’organise en quatre catégories, comporte encore et toujours beaucoup trop de gifs, des recommandations diverses et variées,… Le tout répartie de la sorte :

• Notre Top/Flop littérature du mois
• Au moins une chronique lue sur un autre blog
• Au moins un lien, une vidéo, un truc qui nous a fait nous dire « Wahou c’est trop chouette ! »
• Ce qu’on a fait de mieux ces derniers mois

En sommes, un bilan bien sympathoche du plus cool et du moins cool du mois passé.

Et comme à notre habitude et vu qu’on est du genre rat de bibliothèque, on va vous bassiner avant tout avec des livres. Des pages, on a en a parcourues, lues et relues en septembre. Mais la qualité était elle au rendez-vous ? La réponse, dans quelques instants *insérer page de pub*.
Le suspens est insoutenable, vous en conviendrez (ou pas.)

TOP/FLOP

Vu qu’on arrête pas une équipe qui gagne (j’adore employer des expressions et proverbes même quand ça s’y prête moyennement, vous m’excuserez…) on a continué sur notre lancée des mois dernier niveau lecture. On a tapé un peu dans le gras de notre PAL (ça y est, on est passé sous la barre des 50…. J’ai envie de dire Hallellujah to jesus) tout en lorgnant un peu sur les rayons de notre bibliothèque municipale. Un sacré bordel de lectures qui nous a permis de faire de belles découvertes… Et aussi de moins belles, avouons-le illico.

TOP

Côté TOP, on a une grande variété de lectures… Ce mois-ci Tata Alberte a aussi bien tâté du contemporain français que de la SF, en passant par de la littérature jeunesse, et j’en passe.

Du côté de la SF on a adoré lire le tome deux d’Un ciel sans étoiles de Yoann Dubos qui nous a vraiment donné envie de nous mettre plus sérieusement à la SF. On ressent bien que son récit est inspiré de pleins de choses différentes (de la SF à la fantasy en passant par le fantastique) et on s’est quand même dit qu’il faudrait qu’on apprenne un petit peu les bases de la SF TOUT D’MEME !
Du coup, ni une ni deux on a jeté notre dévolu sur Les robots d’Isaac Asimov (avec le soutien indéfectible du #HMSFFF, botteur de cul officiel de lecteur.ices apeuré.es) et là encore, on a envie de vous dire, BINGO ! C’était excellent, une autre de nos meilleures lectures du mois MAIS, on vous en a déjà parlé.

Prépares ton goûter, c’est parti mon p’tit pote.

Vous devez donc, à ce stade, vous demander s’il existe des livres qu’on apprécie et dont on s’empresse pas de vous parler comme des écureuils surexcités. La réponse est oui mais du coup, on vous en dit deux mots maintenant.

Quatre sœurs (BD) – Cati Baur depuis un texte de Malika Ferdjoukh

Au début du mois on a découvert avec plaisir l’adaptation en BD de la saga Quatre soeurs (si quelqu’un a plus d’informations au sujet de ce titre un peu chelou aux vues du fait qu’elles sont CINQ sœurs, on est preneuses…)

Albertine le premier septembre, chaque année.

Le début du mois de septembre pour nous c’est le summum de l’excitation. On en a ras la casquette (ça y’est, la v’là qui recommence avec ses expressions de merde) de la chaleur et on a qu’une envie, s’enrouler dans une couette tel un burritos avec l’option tasse de thé à porter de main et lire des trucs doudous.

Et autant vous dire qu’avec une couverture pareil, ce tome 1 de Quatre sœurs s’annonçait comme la lecture doudou par excellence… Et il ne nous a absolument pas déçues.

Cet ouvrage, très bien rythmé, nous plonge dans le quotidien de cinq sœurs dont les parents sont décédés dans un tragique accident. Dans ce vieux manoir où elles continuent de mener leur vie entre sœurs, les murs grincent et les cris mystérieux d’une créature pourrait bien s’avérer être celui d’un fantôme… Selon les croyances d’Enid, la cadette de la famille. Dans ce premier tome nous suivons dont le personnage d’Enid qui nous a beaucoup plu de par son intrépidité et sa spontanéité à la fois touchante et rafraichissante. L’ambiance qui règne dans cette BD est à l’image de l’automne : on s’y sent à la maison, bien au chaud dans un endroit semblable à un cocon et, en même temps c’est un peu la saison d’Halloween et ça se sent également. Bref, c’était pile poil ce qu’il nous fallait pour nous lancer dans cette saison qu’on aime tant ! Nous lirons la suite de leurs aventures avec plaisir et évidemment, si vous nous connaissez un peu, vous savez qu’on est du genre ultra saisonnières comme lectrices alors on prévoit de lire un tome par saison (vu que chaque tome semble être associé à une saison), de quoi savourer la saga pour un an. Notre impatience est indescriptible !

Hilda et le troll – Luke Pearson

Vous la sentez venir la thématique de ce mois de septembre un peu? Oui, on a eu vraiment très envie de lectures réconfortantes. Vous savez, ce genre de lectures qui vous font gentiment retomber en enfances, celles qui vous font vous dire « diantre, j’aurais tellement aimé lire ça petite. » Les aventures d’Hilda pourraient se résumer ainsi et on a qu’une hâte, poursuivre la lecture de cette saga qui s’annonce prometteuse.

Encore une fois, l’ambiance automnale règne en maître dans cette courte BD d’une quarantaine de pages seulement. Et c’est évidemment la colorisation des planches qui y est pour beaucoup. L’objet livre en lui-même est magnifique et sincèrement, la reliure en tissus, on approuve, mais TELLEMENT.

L’histoire qui nous est contée par Luke Pearson est simple, on découvre le personnage d’Hilda qui semble vivre dans un lieu reculé où la nature est très présente. Mais les créatures qui peuplent les contrées d’Hilda ont un air peu commun, elles sont carrément surnaturelles (un peu façon Adventure time, je sais pas si vous voyez…) .

Dans ce premier tome et comme le nom de l’ouvrage l’indique, Hilda fait la rencontre d’un troll. Nous avons adoré le personnage d’Hilda qui nous a fait sourire. Le décalage entre son langage parfois soutenu et ses aventures est juste parfait. Elle semble être une petite fille pleine d’imagination et surtout très intelligentes pour son âge ce qui ajoute, à nos yeux un charme à cette BD. Notre seule reproche portera sur la taille de cette BD, une quarantaine de pages, c’était beaucoup trop court ! En tout cas, on prévient le monde de l’édition française (la meuf qu’a le melon t’sais), si vous faites un livre intégrale Hilda, on achète !

Chavirer – Lola Lafon

Chavirer est notre gros coup de cœur de septembre. Et pour cause, Lola Lafon parvient à nous parler d’un milieu qui nous intéresse aucunement et à nous le rendre intéressant, ce qui est assez fou entre nous. Pour tout vous dire, au début ce livre ne nous tentait pas trop. Le milieu de la danse, mouerf. Mais au vue de la thématique précise du rabattage, qui elle, nous intéresse beaucoup, nous avons sauté le pas et on a ô combien bien fait. La plume de Lola Lafon est à la fois très gracieuse et fluide et nous avons dévoré ce livre qui nous fait découvrir les coulisses du milieu de la danse, mais pas que. Au centre de ce roman se trouve Cléo, jeune adolescente de 12 ans, elle se voit proposer par une certaines fondation Galatée d’avoir accès à une bourse afin de l’aider à percer dans le milieu de la danse. Rapidement, la femme qui l’a « repérée » dans sa MJC de quartier lui propose d’en faire de même et, d’elle aussi, découvrir de « nouveaux talents ». Cléo devient rabatteuse pour cette soi-disant fondation qui en offre du rêve à ces jeunes adolescentes à qui l’on demande finalement de faveurs sexuelles.
Lola Lafon écrit sur ce thème avec beaucoup d’aisance et de pudeur en même temps. Ne vous attendez pas à des scènes ultra détaillées et malaisantes, il n’y en a pas. Tout est dans le sous-entendu et cela rend le tout bien plus glaçant. Ces jeunes filles ont été victimes mais parmi les victimes, Cléo fait tâche puisqu’elle est aussi le bourreau, celle qui a poussées les autres dans les griffes de la fondation Galatée. Au travers des rencontre que Cléo fait au cours de sa vie, on la voit lutter avec ses remords, parler, vivre et échanger avec autant de personne à qui elle aurait pu confier son plus lourd secret.
Chavirer est un ouvrage sur la culpabilité, les remords, le féminisme, l’ascension sociale et la lutte des classes. Bref, Chavirer était finalement un livre totalement fait pour nous mais nous ne le savions pas. Alors qui sait, peut-être est-il fait pour toi aussi lecteur.ice ? Tu devrais tenter le coup, tu ne seras pas déçu.e si tu veux notre avis !

FLOP 💔

Bon, on va pas revenir éternellement sur notre flop du mois mais vous voyez ce genre de situation gênante où un.e auteur.ice vous envoie son ouvrage et que vous ne l’appréciez pas ? Bon bah, voilà, ça résume assez bien ma rencontre avec Triangulation ou des goûts du voyage. Un livre qui ne nous a pas convaincu parce qu’il est intolérant (racisme, anti-féminisme, etc.). Bref, si vous voulez en savoir plus sur notre FLOP du mois on vous invite à lire la chronique argumentée qu’on a publié ce mois-ci !

AILLEURS SUR L’INTERNET LITTÉRAIRE

Ce mois-ci on a été peu présentes sur la blogosphère, ou du moins on a peu surfé l’internet (#mamyalberte) pour lire des articles de ci de là. Mais on a quand même quelques articles vers lesquelles on vous renvoie si vous êtes en panne d’inspiration côté lecture… Ou si comme nous, vous adorez ajouter 6 livres par mois à votre wishlist qui dépasse déjà les 600 livres.

• On avait adorée La porte de l’autrice hongroise Magda Szabo, et dans ses pérégrinations littéraires autour du globe, l’ourse est tombée sur la case hongroise. Elle nous parle très bien de La ballade d’Iza de la même autrice et si on la croit, c’est encore mieux que La porte. Alors que demande le peuple ? (Oui, bon, de l’argent pour acheter tout ces bouquins que je vous vends chaque mois vous allez me dire. Et ce serait plutôt très juste.)

• Côté bande-dessinée, Le dream dream d’une bouquineuse nous parle du Temps des mitaines et FRANCHEMENT, on est à ça de craquer notre slibard pour celui-là, on l’admet. Le dessin à l’air si doudoux (ça veut dire doudou et doux) que ça nous parait juste être une lecture parfaite pour flemmarder sous la couette un dimanche matin avec une petite infusion aux fruits rouges. On devrait vous en reparler sous peu !

UN AUTRE TRUC COOL A SIGNALER ? YES SIR !

Bon ok, on mytho grave, c’est nous qui faisons les règles.

• Sur le blog de June & Cie, on s’est notée une petite critique acide de la série Les Médicis. Et comme on te l’avait vaguement dit au détour d’un article, on avait été moyen ambiancées par la-saison-2-de-la-cuculterie (c’est le nom officiel de la saison 2, c’est pas nous qui faisons les règles !) alors cet article franchement, il est presque cathartique.

On s’attend au pire pour la saison 3 qu’on a pas encore trouvé le courage de visionner. Mais bon, avec un bon compagnon de regardage, même la pire des séries peut vous faire passer un bon moment. Mais un moment de rigolade quoi…

• Sur son blog,La récolteuse nous parle écriture et nous donne quelques conseils en cas de panne d’idées. Elle démontre encore une fois à quel point elle à un esprit créatif un peu fou qui part dans tous les sens en nous donnant des exemples de thématiques sur lesquelles elle a écrit dernièrement. Et on doit bien le dire, ça nous a un peu épatées tout ça !

• Côté série, le palme de la pépite du mois revient à une petite merveilles britannique de 6 épisodes seulement. Si vous aimez Black Mirror et son côté très pessimistico-dépressif, vous apprécierez forcément Years and Years.

Ne vous fiez pas à l’affiche de cette série dont certaines mauvaises langues diront qu’elle ressemble à celle d’un mauvais remake de Friends. On part en réalité sur une petite série bien stressante pas piquée des hannetons.
Cette série d’anticipation nous plonge dans la vie d’une famille pendant plusieurs années et traite de thématiques aussi variées que la politique (et les extrémismes politiques), l’uberisation de la société, le transhumanisme, le nucléaire et l’immigration. Un cocktail détonnant qui devrait vous rappeler par moment le monde dans lequel on vit. De quoi se faire un peu peur…. Notre seul regret repose sur la fin de la série. Selon nous la série ne pousse pas son idée jusqu’au bout et face au pessimisme ambiant de l’ensemble, les 15 dernières minutes nous ont parues un peu trop « cuicui les ptits oiseaux » si vous voyez c’que j’veux dire ! La série reste exceptionnelle. Le casting est juste parfait et si vous aimez le cinéma et les séries anglaises vous devriez reconnaitre quelques têtes qu’on retrouve toujours avec plaisir. Et si vous êtes comme nous des obsédés des BO fantastiques, celle-ci devrait vous plaire tant elle nous plonge exactement dans l’ambiance souhaitée, celle d’un futur pour le moins angoissant.

LE PLUS MIEUX

• On a réalisée une nouvelle lecture commune, cette fois-ci pas avec l’Ourse mais avec la non moins mims Colline de Déjeuner sous la pluie. On a pu découvrir ensemble un grand classique de la littérature true crime, j’ai nommé In cold blood de Truman Capote. Une lecture que j’ai beaucoup appréciée et qui m’a donné envie de lire beaucoup plus de livres relatant des crimes réels. J’ai eu beaucoup d’empathie pour le personnage de Perry tout du long et j’ai été assez épatée une fois de plus de la capacité qu’a Truman Capote à nous raconter une histoire aussi fluide à partir de bribes d’interrogatoires, de discussions avec des amis de la familles, des potentiels témoins, etc. Une lecture fascinante dont la dernière partie m’a un peu plus ennuyée, je dois l’admettre cela dit ! (Oui, même dans la partie du CLPJBT qui concerne pas la littérature, on parle littérature… Je me fatigue !)

On a pas vue la fin du mois passer entre début de stage et entretiens d’embauche et quand le temps passe un peu plus vite, ça fait pas trop de mal (enfin, faudrait voire à ce que les choses se recalment un peu maintenant. On aime quand ça bouge mais un peu de stabilité serait pas d’refus si vous voyez c’que j’veux dire !)
Du coup le plus mieux c’est qu’on est actuellement en stage en librairie donc on devrait pouvoir s’en donner à cœur joie côté lecture. Bon, le truc moins cool c’est qu’on pourra beaucoup moins être présentes par ici parce qu’entre temps de trajet et journée de travail, ça nous laisse assez peu de temps pour écrire ici (la preuve, ce CLPJBT a juste 4 jours de retard x)) . On en est toute attristées d’avance !
Ce C’est l’premier j’balance tout, c’est déjà fini (un bien maigre CLPJBT mais qu’on a mis un sacré bout de temps à terminer !), on espère que malgré sa petite taille vous aurez fait quelques découvertes sympa.
On espère également vous retrouver rapidement par ici pour de nouvelles aventures puisque dans nos articles à venir on aimerait vous parler cinéma, jeux vidéos, podcast, musique mais aussi littérature… ÉVIDEMMENT ! (un programme chargé, nos brouillons sont à deux doigts d’imploser, voui voui toutafay)
La bonne bise les copainGs,
Votre bonne vieille Tata gateaux ♥


Comme vous l’aurez peut-être remarqué, ce CLPJBT a été écrit en 4 sessions et s’avère malgré tout assez pauvre ! Alors si de votre côté vous avez fait de belles découvertes, hésitez surtout pas à nous les partager dans les commentaires ♥↓

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