Cette série a failli être la cause d'un terrible scandale avec mon fils aîné qui est un énorme fan de Bakemonogatari ! Dans son cas, il préfère largement les light novels et trouve que les mangas ne sont pas assez aboutis à son goût (si vous voulez mon avis, c'est de la médisance).
J'adore cette série de manga et bon, je dois admettre que j'aime également le coup de crayon de Oh! Great même s'il hypersexualise un peu trop les personnages féminins à mon goût...
Alors que l'exorcisme destiné à libérer Nadeko de sa malédiction se déroulait jusque-là sans accroc, la situation vire soudain au cauchemar. La jeune fille n'était pas la proie d'un seul serpent, mais de deux ! Et le second ne semble pas décidé à lâcher prise. Face à cette puissante chimère, Koyomi va devoir déployer tous ses talents vampiriques. Jamais il n'aurait autrefois pensé pouvoir tenir tête à de telles créatures. Pourtant, tout avait changé, un beau soir lors des vacances de printemps...
Cette édition limitée contient : une jaquette réversible avec un visuel inédit, un set de cartes postales, un ex-libris.
Ce tome 8 est sorti en deux versions. Tout d'abord il y a la version dite normale avec la couverture jaune puis une version en édition limitée avec la couverture réversible (verte devant et jaune dedans... non pas comme les Biouman des Inconnus) et un set de carte comprenant un ex-libris noir et blanc.
Je vous parlerai du set de cartes après. Promis !
Dans un premier temps, je vais revenir sur l'histoire. Araragi (Koyomi) est parti pour sauver Nadeko et n'hésite pas à mettre tout en œuvre pour y parvenir. Son combat contre les deux serpents se révèle bien plus mortel que notre jeune lycéen ne l'aurait cru. Forcément, Araragi n'avait pas prévu certains paramètres...
Les scènes de combats sont dessinées avec beaucoup de détails et de précisions. Oh! Great est au sommet de son art si vous voulez mon avis. Araragi voit ses chances de parvenir à libérer Nadeko s'amoindrir jusqu'à un rebondissement final que j'ai trouvé bien amené. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous gâcher la surprise.
Dans ce tome, j'ai eu la surprise de replonger dans les souvenirs d'Araragi au moment où il a été mordu par Kiss-shot Acerola alias Shinobu qui alors ne ressemblait pas encore à la gamine liée à Mémé Oshino. La fin du souvenir me laisse perplexe et signe là, je pense, un petit cliffhanger quant à la suite. À voir donc...
Dans l'ensemble, ce tome suit une certaine continuité avec l'histoire d'Araragi, notre jeune lycéen qui pourrait être si classe s'il n'avait pas un faible pour les petites culottes de ses copines d'école.
Il y a ce petit côté pervers que je trouve toujours aussi malaisant chez Araragi ... Mais bon, on ne le refera pas.
Dans l'ensemble ce tome nous en met plein la vue avec un graphisme toujours aussi léché et soigné ! Quant au récit, il suit son cours, sans doute un peu trop doucement par certains moments. Koyomi Araragi continue à sauver les jolies filles en prises avec de vilaines chimères et il se retrouve confronté une nouvelle fois à son passé. Malgré tout, je n'ai pas vu les pages défiler.
Comme je vous l'avais annoncé plus haut, pour cette présente version, cette dernière est vendue avec un set de cartes postales accompagné d'un ex-libris de Oh! Great.
La grande majorité des cartes ont été dessinées par d'autres mangakas. Vous trouverez qui en est l'auteur à chaque verso. Certaines sont également signées par Oh ! Great.
Les cartes sont toutes magnifiques et je te trouve personnellement que c'est un bel hommage fait à l'œuvre de NisiOisiN.
Si comme mon fils et moi, vous êtes fan de Bakemonogatari, je pense sincèrement que l'édition limitée vaut le coup (et le coût aussi).
Encore un beau travail de Pika Edition qui sait nous gâter, comme toujours !