Quatrième de couv’ :
« Monsieur et Madame Bartoli sont heureux de vous inviter au mariage de leur fille Apolline et de son fiancé Adam à la Cathédrale de Monaco. La cérémonie religieuse sera suivie par un vin d’honneur à 17 h puis par la combustion spontanée de la mariée et son enterrement. » N’ayant aucune confiance dans le travail de la police, le père de la mariée, Hippolyte Bartoli, fait appel au service de deux enquêteurs connus pour résoudre discrètement les affaires les plus étranges.
Mon avis :
Pendant mes vacances, j’ai fait un petit break dans les lectures SFFF et j’ai ouvert un roman policier :
- L’intrigue :
Evariste est invité avec son acolyte Isabeau au mariage d’Apolline Bartoli et Adam Bélanger, deux héritiers des plus riches familles monégasques. Après la cérémonie, la jeune mariée est retrouvée morte, atrocement brûlée, dans sa robe immaculée. Le père du marié engage Evariste pour enquêter avec discrétion sur ce décès et la première note discordante, vient d’une paire de gants portés par la mariée et brodés des initiales O.S.
A Paris, le fils d’un ministre au placé est retrouvé camé jusqu’aux yeux auprès du cadavre mutilé d’une prostituée que Siloë, venant de l’Institut Sainte Cécile comme Evariste. Elle doit étouffer l’affaire et chercher d’où sort la drogue prise par le fiston, elle remonte la piste jusqu’au gang mafieux des Antillais. Une troisième enquête, occupant le Capitaine Constant Lapointe du 36 Quai des Orfèvres cette fois, concerne un cadavre de prostituée marquée comme appartenant au gang des Antillais, sauf que sa hiérarchie cherche à tout prix à étouffer l’affaire.
Comment la haute bourgeoisie de Monaco et le milieu mafieux de Paris peuvent être liés ?
- Alors, cette deuxième enquête ?
J’avais lu J’agonise fort bien, merci il y a quelques années et j’avais énormément apprécié l’humour noir de l’autrice et le duo Evariste/Isabeau. Je me souviens d’une tranche de rire avec la fameuse scène de la dinde. Alors dans ce 2ème volume des enquêtes d’Evariste et Isabeau j’ai trouvé que bien que les pics entre nos enquêteurs étaient bien présents, j’ai été moins amusée, sûrement car il y a un effet de « surprise » en moins connaissant désormais le style d’Oren Miller, mais c’est toujours aussi chouette.
Evariste me fait énormément penser à Hercule Poirot en plus charismatique, l’enquête est bien menée et le lecteur est emmené sur des fausses pistes et une tension allant crescendo, on s’amuse à chercher qui est l’assassin jusqu’à la fameuse révélation finale qui nous prend comme une pelle derrière la tête, j’aime ça ^^
En bref :
J’ai déjà la 3ème enquête au chaud dans la liseuse et j’espère bien ne pas attendre plusieurs années pour me pencher sur son cas ^^. Si vous aimez les enquêtes à la Agatha Christie avec de l’humour noir en sus vous pouvez tenter les polars d’Oren Miller les yeux fermés.
D’autres avis chez : Carolivre, Chut Maman lit, Yuyine.
Bonne lecture !