(Portrait par MagdaProski )
Me voici de retour, avec un nouveau numéro « Halloween, vous avez dit Halloween »
Comme je vous l’ai dit précédemment, pour cette année, nous allons voir qu’avec des objets de notre quotidien, le surnaturel y puise de formidables outils d’horreur.
Prochain arrêt… L’antre de l’enfer
Les transports en communs :
Que ce soit le train, le métro ou le bus, les transports en commun rythment notre quotidien:
– pour le travail, l’école, pour des sorties, des courses, partir en vacances, voir la famille… Bref ! C’est un indispensable.
Imaginons maintenant que ces transports si ancrés dans nos vies, autant par ses aspects positifs que négatifs, prennent une tout autre dimension… Pire même, nous conduisent hors de notre réalité pour nous plonger dans un cauchemar sans fin (un dédale de métro oppressant, un train lancé à pleine vitesse vers une destination inconnue…)
Cela était bien suffisant pour que des légendes urbaines naissent, telles que Teke Teke :
– Issue du folklore japonais, Teke Teke serait une jeune étudiante qui se serait jetée sur les rails et aurait été coupée en deux par un train. Selon les dires, elle serait devenue une onryō (esprit vengeur) qui se cache aux abords des gares. La nuit tombée, elle sort, en se traînant avec la force de ses coudes, n’ayant plus de jambes. Le bruit qu’elle émet ressemble à un grattement d’où son nom « Teke Teke ». Quant aux pauvres malheureux qui croiseraient sa route, elle se mettra à les poursuivre pour les couper en deux. Certains même disent qu’elle vous demandera « Avez-vous vu mes jambes »…
(Image de Matthew Meyer )
Les voyageurs, pour la sélection de cette semaine, sont priés de se rendre à la voie 237 (petit clin d’œil à ceux qui reconnaitront)
Côté livre:
« LIVRES DE SANG» de Clive Barker.
Pour cette semaine, je vais vous parler d’une des nouvelles de Clive Barker, présent dans « Livre de sang » et qui fut adapté au cinéma par Ryuhei Kitamura, en 2008: « The Midnight Meat Train ». On retrouve dans le casting: Bradley Cooper, Vinnie Jones et Leslie Bibb.
Résumé de la nouvelle:
«Le photographe Leon Kauffman, qui cherche à percer dans le milieu artistique, se met en tête de démontrer plus d’audace dans son travail afin d’impressionner la propriétaire d’une galerie d’art. Alors qu’il prend des photos la nuit dans le métro, il se trouve être la dernière personne à voir une jeune femme dont la disparition est signalée le lendemain dans les journaux. En examinant de plus près les clichés qu’il a pris, Leon découvre l’existence d’un homme mystérieux, qui semblerait être un tueur en série s’attaquant aux passagers du métro au milieu de la nuit. Cette piste devient bientôt une obsession pour Leon, qui l’entraîne d’abord lui, puis sa petite amie Maya et son ami Jurgis, jusqu’aux tréfonds de la ville.»
Oppressant, gore, empreint d’une attraction morbide, cette nouvelle de Clive Barker vous marquera par l’angoisse… Et il vous fera réfléchir, à deux fois, avant de vous laisser emporter par une trop grande curiosité.
Côté film/Série:
« DERNIER TRAIN POUR BUSAN» (2016 ), réalisé par Sang-Ho Yeon.
Je ne pouvais pas vous citer ce superbe film qui montre encore à quel point le cinéma coréen peut envoyer « du lourd ». Et, j’avoue, parce qu’il y’a aussi Gong Yoo que j’apprécie beaucoup depuis le drama « The 1st Shop of Coffee Prince » (à regarder, si ce n’est pas encore fait !).
Une suite est actuellement au cinéma, mais malheureusement, les critiques sont loin d’être fameux.
Résumé: «Seok-woo, jeune homme d’affaires débordé, accepte de ramener sa fille Soo-an chez sa mère, dont il est séparé, à Busan. Ils embarquent dans un train, sans se douter que la ville qu’ils s’apprêtent à quitter vient d’être contaminée par un dangereux virus transformant la population en mort vivants. Le train finit par quitter la gare mais une femme contaminée est parvenue à grimper à bord. Elle menace à présent l’ensemble des voyageurs.»
Entre huis clos et film d’horreur de zombies, ce dernier voyage vers Busan mettra vos nerfs à rude épreuve, certes, mais que vous partagerez avec des personnages que vous soutiendrez jusqu’au bout de cet enfer. Enfin, si la peur ne vous emporte pas avant…
J’espère que ce petit voyage vers l’enfer vous a plu. Je vous prie bien vouloir vérifier que vous n’avez rien laissé sur votre siège et j’espère avoir le plaisir de vous revoir la semaine prochaine.
En attendant, je vous souhaite de prendre avec sérénité vos transports lundi .
(Image à la une de Sanskarans )