Tout en contradiction, tout en relief, tout en excès, ma mère est un
personnage, ma mère est un poème, ma mère est une chanson : « Maman est folle On n’y peut rien Mais c’qui nous console C’est qu’elle nous aime bien » Longtemps,
j’ai chanté ce morceau à ma mère, parce que c’était moi, parce que
c’était elle, parce que c’était vrai. J’aurai tant aimé en être l’auteur
pour pouvoir lui offrir,