Pour résumer:
« Monsieur »… Vincent aurait pu l’appeler « Papa » si son père l’avait voulu. Si ce monstre paternel, ce Barbe Bleue des temps modernes, cet ogre de charisme et de froideur, n’avait brisé son enfance et celle de ses trois frères… Aujourd’hui qu’il n’est plus, Vincent peut enfin revenir à Paris, quitter l’Inde où, quinze ans plus tôt, il a fui sans un regard en arrière.
Quels secrets cet appartement mystérieux garde-t-il derrière ses portes depuis toutes ces années ?
Vincent peut-il trouver le bonheur et faire le deuil du malheur dans cette famille décimée par les non-dits et le fantôme paternel rôdant encore ?
Ce que j’en pense:
Monsieur est mort nous plonge dans une histoire de famille aux recoins bien sombres. En effet, à la mort de son père, Vincent qui s’était éloigné de sa famille, revient au bercail. Mais les fantômes du passé ne sont jamais bien loin. À travers d’habiles aller- retour à travers le temps, Karine Silla nous narre l’histoire de cette famille hors norme. Ainsi, elle nous laisse découvrir des pans de chacun révélant par des flashbacks du passé, des répercussions dans le présent.
Vincent se trouve au centre du récit et le moins que l’on puisse dire, c’est que cet homme a énormément souffert dans son enfance et qu’il lui aura fallut beaucoup de courage pour s’éloigner peu à peu du nid familial. Le père absent pas sa présence, envahit tout le roman. Il semble scruter les moindres faits et gestes, observer de son regard dur les réactions de chacun. Sa froideur emplit véritablement le roman lui conférant un aspect sombre.
Ce roman ne m’a pas particulièrement emporté dans son récit. J’ai plus découvert sidérée, la maltraitance psychologique et physique qu’a subit le personnage principal. Tout le long de ma lecture, je me suis sentie mal à l’aise. Le personnage du père m’a littéralement glacée.
Quant au style de l’auteure, il n’a pas non plus su me séduire. Bien qu’ayant réussi à instaurer une certaine atmosphère, j’ai trouvé l’ensemble parfois un peu décousu.
Ma chronique en vidéo: