La belle au bois dormant

Qui ne connaît pas La belle au bois dormant et même multiples versions de ce conte ? Il n’empêche qu’il est toujours passionnant d’en découvrir les nouvelles adaptations, mises en scène ou illustrations. Généralement, les motifs principaux qui font de cette histoire une initiation à la vie de femme sont conservés. Symboles directs (le sang) et moins directs (les ronces) se mêlent à cette évidence qu’il est impossible pour les parents de protéger leurs enfants de tout et à tout jamais.

La belle au bois dormant

Gaël Aymon s’approprie ici ce récit pour les éditions Nathan. Il l’aime, le respecte et en offre une version plutôt sobre dans ses événements. Ses mots emportent dans un autre monde, un monde où bien des choses sont possibles.

Sébastien Pelon est aux commande pour les illustrations. Elles sont sublimes et agrémentées de fin découpages. Les fenêtres du château, les fleurs des arbres sont comme de la dentelle. Il y a même des double-pages à découvrir lors des moments forts.

Un tel duo ne pouvait de toute façon pas décevoir les lecteurs. Une harmonie est clairement installée, elle s’allie à beaucoup de finesse et poésie. Le moment est exquis, magique.

Présentation de l’éditeur :
Dans un château au fond des bois, une fête est donnée, pour célébrer la naissance d’une petite princesse tant désirée. Le roi et la reine ont convié les souverains de tous les pays voisins, et jusqu’au bout du monde. Ils ont même prié les douze fées du royaume de se pencher sur le berceau de leur fille. Quand soudain… Des torrents de pluie noirs voilent le soleil d’une triste pénombre. Le tonnerre gronde. La nuit s’abat sur le château.

De Gaël Aymon :

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