C’est le premier, je balance tout #19 (nov.20)

Par Albertebly
Coucou les copaings ! Votre bonne vieille Tata fait son grand retour sur la blogo et pour ça on dit merci qui ? Merci le confifi 2.0 *insérer sound effect de la joie*

Parce que de baaaase, votre Alberte nationale était censée pointer rapidement le bout de son nez pour un CLPJBT placé sous le signe de la joie. Contrat de travail en poche, Albertine était supposée travailler, j’vous l’donne en mille, dans une LIBRAIRIE pour la période de Noël… Mais ça c’était avant l’annonce du confifi 2.0. Alors à la place on vous annonce notre grand retour sur la blogo, on va avoir du temps pour bichonner notre petit nid douillet pendant les semaines à venir ! Du coup… Y a du mauvais (beaucoup), mais y a du bon, on va pouvoir se revoir un peu parce que vous nous avez manqué *cœur avé les doigts*

Mais vu qu’on est pas la pour beurrer les sandwichs et raconter nos life, on passe directement à la partie intéressante de cet article en vous faisant un petit récap du concept, as usual !

Pour celles et ceux qui découvriraient le format via cet article, le CLPJBT s’organise en quatre catégories, comporte encore et toujours beaucoup trop de gifs, des recommandations diverses et variées,… Le tout réparti de la sorte :

• Notre Top/Flop littérature du mois
• Au moins une chronique lue sur un autre blog
• Au moins un lien, une vidéo, un truc qui nous a fait nous dire « Wahou c’est trop chouette ! »
• Ce qu’on a fait de mieux ces derniers mois

En somme, un bilan bien sympathoche du plus cool et du moins cool du mois passé.

TOP/FLOP

On va pas vous faire un résumé des lectures de ce mois-ci puisque, comme vous le savez, nous étions en stage en librairie et côté lecture ça a par conséquent un peu été l’orgie en octobre une fois de plus ! Au milieu de ces nombreuses lectures (pas mal de graphiques, rassurez-vous), de jolies découvertes et quelques lectures passables mais mouerf quoi. On sait pas trop de quoi on va vous parler à l’instant où on finit cette phrase donc allons-y les amis et on commence par le top of the pop (vue la référence, vous pourrez en conclure que je suis vieille. Vous auriez bien raison.)

TOP

Et vue qu’on est des tas de feignasses et qu’en PLUS on vous écrit cet article le 1er même à 9h30, on vous fait un petit montage de la crème de la crème de ce mois-ci.

Comprenez par là qu’on va encore choisir un ou deux livres parmi ceux-ci sur lesquels on développera et pour les autres, vous devrez nous faire aveuglement confiance.

↓TOUT CA CÉBO-CÉBIEN↓

Alors sincèrement j’ai la flemme d’écrire et en même temps c’est si dur de choisir entre tous ces livres. Je ne sais pas si je dois privilégier le premier roman d’une autrice à l’écriture sous forme de coup de poing dans la tronche qui annonce des ouvrages futurs prometteurs (Les Orageuses de Marcia Brunier), un roman d’un auteur dont je n’avais jamais entendu parler mais qui mériterait qu’on parle un peu plus de son travail tant il m’a personnellement prise aux tripes (Nord-Est d’Antoine Choplin).

Ou bien dois-je vous vanter les mérites de ces bande-dessinées aux dessins si remarquables qu’ils suffisent à faire de ces livres de véritables œuvres d’art (Le dieu Vagabond de Fabrizio Dori, Radium Girls de Cy, Anaïs Nin sur la mer des mensonges de Léonie Bischoff (L’ourse, si tu passes par là, c’était vraiment trop bien/beau, je t’attends pour la LC de son premier journal !) à part entière. Leurs histoires pourraient être pourries (ce qui n’est ABSOLUMENT PAS le cas) qu’on en parcourait malgré tout les pages avec plaisir et émerveillement face à la beauté de leurs planches.

Dois-je au contraire évoquer des œuvres qui m’ont happée et divertie parfois à ma plus grande surprise. D’aucuns me replongeant en enfance (La brigade des cauchemars qui m’a fait me dire « Brrr, petite ça m’aurait fait peur ça ! », Sacrées Sorcières qui, sous le coup de crayon de Pénélope Bagieu m’a bien plus convaincu que dans l’œuvre original de Roald Dahl (est-ce sacrilège de dire ça mais vraiment, j’ai rarement vue une adaptation dépasser son modèle !)

Souspicious Alberte.

Ou sinon, on aurait pu vous parler de notre rencontre avec les histoires de Loïc Clément qui nous ont convaincues de bout en bout que ce soit dans sa collaboration avec Caroline Maurel pour Jeannot, une BD pleine de douceur et qui nous a beaucoup touchées ou encore lors de sa collaboration avec Anne Montel sur Le temps des mitaines dont nous sommes désormais des aficionados. (On attend le tome 3 avec GRANDE impatience, vraiment !) On a qu’une hâte, c’est de continuer à explorer les mondes tout doux de Loïc Clément en mettant la main sur Les jours sucrés qui semble nous correspondre en TOUT POINT. (de la douceur et des pâtisseries ? Sérieux, c’était possible de faire un truc qui nous corresponde plus ? On soupçonne sérieusement Monsieur Clément d’avoir écrit cette histoire pour nous).

BREF, à force de vous parler de rien, on vous a parlé un peu de tout. Et c’est peut être pas plus mal comme ça finalement ! 🙂

FLOP

I know, bitch.

Ça passe si on dit joker exceptionnellement ? Parce qu’on a la flemme de vous parler de livres qui nous ont déçus (Les bons garçons de Pierre Adrian, qui ne parvient pas à nous emporter dans l’Italie des années de plomb pour nous raconter un fait divers qui aurait pu former un « terreau » intéressant pour une telle période) ou qu’on a tout simplement lu à contre-cœur sous les conseils d’autres gens (Coucou le Slocombe qu’on a trouvé totalement bof et misogyne sous prétexte que « Bah oui mais c’est l’époque de la Seconde Guerre mondiale qui veut ça. Et puis le protagoniste c’est un pourri. » Oui Jérôme, le protagoniste est un pourri mais il a aussi une bite à la place du cerveau et a des relations sexuelles et amoureuses avec des jeunes filles de 16 ans. Alors oui, mais non ! aha)

Vous noterez la capacité de votre bonne vieille Tata à dire « Je vais pas en parler » et à finalement… En parler !

AILLEURS SUR L’INTERNET LITTÉRAIRE

On a tellement de choses à recommander dans cette catégorie aussi qu’on sait même pas par où commencer !
• Côté littérature classique, Charlotte Parlotte a renouvelé notre envie de découvrir le classique de la littérature américaine qu’est La séquestrée de Charlotte Perkins Gilman. Un roman à l’ambiance gothique comme on l’aime et qu’on espère pouvoir découvrir bientôt !

• Côté classique en langue française, La Récolteuse nous a rappelé à quel point il était urgent que l’on se procure L’Homme qui rit de Victor Hugo.

L’ourse bibliohile et Pretty Rosemary se sont liguées pour me vendre si bien les œuvres de Madeline Miller que je regrette de ne pas les avoir empruntés avant l’annonce du reconfinement, là actuellement, ce 1er novembre à 10h58, je regrette. Oui. (Eh oui, vous noterez que ça fait déjà 1h30 que je rédige cet article. Qué fatigue.)

• D’ailleurs en parlant de l’Ourse, elle nous a régalées ce mois-ci parce qu’elle s’est mise aux mangas pour notre plus grand plaisir. Dans un article dédié au 9e art, elle nous parle d’une série de mangas qu’on aime d’amour (L’enfant et le maudit, vous même vous savez comme disaient les collégiennes des années 2000) et nous donne une bonne raison d’emprunter l’Atelier des sorciers (qui est dans notre wishlist depuis un demi-siècle au moins) dès notre prochaine orgie de mangas à la bibliothèque municipale. Vous êtes prévenus.

L’excitation à son maximum. Faut qu’on arrête le sucre.

De son côté, Hauntya – qui semble elle aussi être une fan des premiers jours d’À la croisée des mondes de Pullman (Elle a lu la saga, a vu l’adaptation toussa toussa et a le même avis que nous sur les deux donc on a tendance à lui faire une confiance aveugle sur ce sujet !) – nous a rappelé qu’il fallait absolument qu’on s’attaque à La belle sauvage du même auteur. Si les articles qu’on avait lu sur le premier tome nous avait un peu refroidies (j’ai lu des avis mitigés), celui-ci nous fait nous dire que vraiment, on va juste adorer cette nouvelle saga de l’auteur qui mélange encore une fois tout ce qu’on aime (philosophie, aventure, amitié, le tout saupoudré d’une bonne dose de nostalgie pour une saga de notre enfance). Bref on est très très très emballées, vous l’avez compris j’pense !!

UN AUTRE TRUC COOL A SIGNALER ? OUI MONSIEUR !

• Côté musique, on a découvert quelques pépites via l’article d’Hauntya dédié à ses musiques du moment. Non contente de nous faire découvrir Arkadiusz Reikowski et Dark Rooms, Hauntya nous a également convaincues de regarder un film qui trône dans notre watchlist depuis longtemps sans qu’on s’y soit frottées. J’ai nommé A Ghost Story. Vous noterez le talent de la fille capable de nous regarder un film en nous parlant uniquement de sa BO sur 5 lignes.

• Côté cinéma, Tomabooks a réalisé une longue série d’articles sur le cinéma d’horreur. Comme un calendrier de l’avant en mode Halloween avec des tas d’idées de films d’horreur à voir ou à revoir… On sait pas vous mais on est plutôt friandes de ce genre d’initiatives !

• Sur Youtube, le vidéaste Alt-236 nous a encore régalé d’une vidéo passionnante sur la fondation SCP. Le boug pourrait nous faire des vidéo-conférences de 6h qu’on boirait toujours ses paroles ! Le sujet est passionnant, documenté et bien amené et comme à chacune des vidéos de Alt-236, on en ressort totalement inspirées, l’esprit en ébullition et avec une envie dingue de découvrir des univers aussi riches et fou que monsieur 236 sait si bien nous faire (re)découvrir. Partez à l’assaut de sa chaîne, vous en reviendrez totalement changés !

• Le mois d’octobre a aussi été l’occasion pour nous de poursuivre une série que l’on chérie tant et qu’on avait commencé il y a maintenant quelques années, j’ai nommée : Inside number 9.

J’avoue.

Tous les épisodes étant actuellement disponibles gratuitement sur le site d’Arte, on s’est pas fait prier pour poursuivre notre visionnage de la saison 2 et c’est toujours un véritable régale que cette série british. Cette série, menée d’une main de maitre par le duo Reece Shearsmith et Steve Pemberton est un petit joyau d’humour noir. Série d’anthologie, Inside Number 9 propose une nouvelle histoire à chaque épisode et on vous l’annonce de suite, chaque épisode est d’une inventivité folle. Shearsmith et Pemberton sont des génies aussi bien en tant que scénaristes qu’en tant qu’acteurs tant d’épisodes en épisodes ils parviennent à incarner des personnages d’une diversité dingue. Bref, foncez sur cette série d’une haute qualité, pour une fois qu’une série british est dispo en France, soyez fous ! Vous n’en serez pas déçus si vous aimez l’humour anglais, l’humour noir qui fait grincer des dents, les huis-clos et les retournements de situation que vous avez pas vus venir jusqu’au dernier moment. Nous giga fans ? Jamais.

LE PLUS MIEUX

• Notre stage en librairie s’est révélé riche en découvertes littéraires et ça, c’est déjà positif non ?

• Depuis le premier confinement on s’était pas accordé le luxe de retourner au cinéma. Faute à une programmation inintéressante me direz-vous ? Eh beh, ouais. J’avoue. Y avait rien de bien tentant pour nous au ciné dernièrement mais cette fois-ci on a foncé voir le dernier Albert Dupontel et on a pas été déçues. Si l’humour ne fait pas toujours mouche (oui, y a quelques lourdeurs avec le personnage de Blin et la question du stalking est un peu traitée de manière gênante, on sait.) on a adoré se plonger dans une nouvelle histoire complètement folle inventer par le grand Dupontel. La fin nous a scotchées et comme toujours ces derniers temps, Dupontel nous livre un film à la fois engagé, drôle et nostalgique. Un film doux-amer qu’on ne regrette pas d’avoir vu en salle !

Sacré Luke, on est décidément fait pour s’entendre ♥

• On s’est fait un séjour dans les Vosges de deux jours pas piqué des hannetons et on a réalisé un rêve de gamine en passant la nuit dans une cabane. Morale de ce court séjour (qui s’est tristement terminé par le brutal retour à la réalité puisqu’à peine remis un pieds chez elle, cette bonne vieille Tata a appris qu’on allait être reconfinés. Ô joie.), Tata Alberte a confirmé son objectif de vie. Vivre au milieu des montagnes, dans une cabane en bois, équipée de chaussettes en moumoutes et d’une bibliothèque costaud et surtout, bien à l’écart des gens. Vous pouvez désormais m’appeler Alberte l’Ermite.

Full mode mimi ON

On s’est faite la meilleure soirée d’Halloween de notre vie à base de pleins de bonbons, de cochonneries au chocolat et de films sélectionnés pour opérer un crescendo dans l’effroi. Notre plus belle soirée cosy du mois d’octobre et pour une fois, la poule qui est en nous a su résister à l’appel du Morphée aux alentours de 22h !

Ce C’est le premier je balance tout est déjà terminé (il est 11h21 à l’heure où on vous dit ça. 2h d’écriture de conneries, ça fatigue. On va treat ourselves avec un bon café latte caramel direct, promis.) et on espère malgré tout qu’il vous aura plus et vous aura fait découvrir quelques petites choses. On en est pas hyper satisfaites mais faut qu’on apprenne à faire taire notre Tata Alberte tatillonne. On y travaille.

Malgré les raisons qui vont nous permettre d’être plus présentes sur la blogo en cette fin d’année moisie (oui oui, accordons nous sur le fait qu’il serait bien normal d’annuler cette année 2020), on doit vous dire qu’on est très heureuses de revenir par ici. On vous rendra visite soon soon dans vos tanière respectives les copaings. On commente plus en ce moment, c’est la bordel.

BREF.

Bon weekend, bon dimanche, bon confinement, joyeux Noël et bonne année les pipous ♥

Votre bonne vieille Tata Alberte.

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