C’est l’histoire d’une famille déchirée par la mort, la haine et les passions. Nous sommes au XIXe siècle, en 1847, au temps de Louis-Philippe. Le père Sambre, prénommé Hugo, vient de mourir. Sa veuve ne semble guère affectée…
Je me suis laissée tenter par cette BD suite à la vidéo que j’avais vue de Margaud liseuse, malheureusement pour moi, je n’ai pas été transportée. Je ne me suis pas lancée dans cette BD pour la beauté des planches, car elles sont très particulières, mais plutôt pour le côté osé de l’auteur d’avoir joué avec 2 teintes majeures : le rouge et le noir.
Nous sommes plongés dans l’histoire aux côtés de Bernard et Sarah qui viennent d’assister à l’enterrement de leur père, considéré comme étant un fou. Bernard va faire la rencontre très improviste de Julie, une jeune femme braconnière qui a les yeux rouges. Tous les deux vont tomber amoureux l’un de l’autre, mais la famille aristocratique de Bernard ne compte pas les laisser vivre leur amour en paix. C’est une romance tragique aux allures de Roméo et Juliette.
Je pensais aimé cette BD car même si les planches ne sont pas forcément ma tasse de thé, je trouve que leur noirceur et le jeu des couleurs entre le noir et le rouge sont magnifiques. L’auteur réussit à retranscrire l’émotion à travers ses illustrations aussi sombres qu’envoutantes.
Malheureusement, je suis restée sur ma fin. Je sais qu’il existe d’autres séries autour des Sambre pour venir compléter celle-ci et ainsi comprendre pourquoi Julie a les yeux rouges et également, pourquoi nos deux héros tombent-ils amoureux aussi vite. Mais ce premier tome ne m’a pas transcendée. Je tiens d’ailleurs à souligner qu’elle n’est pas à remettre entre des mains trop jeunes, car il y a pas mal de scènes de nudité très détaillées. J’ai eu l’impression parfois que l’histoire tournait plus autour de la nudité que de l’amour tragique.