Pour résumer:

Le lundi 7 avril 2003, Camille Verhoeven, commandant à la Brigade criminelle, est appelé sur une scène de crime, dans une friche industrielle de Courbevoie. Deux femmes ont été torturées, tuées, dépecées… Un crime particulièrement épouvantable et déroutant. Un assassin qui a tout prévu, jusque dans le moindre détail, et qui, semble-t-il, connaît bien Verhoeven. Un peu atypique, notre commandant : la quarantaine, chauve comme un œuf, amoureux d’Irène et bientôt père de famille. Extrêmement petit : 1,45 mètre, il voit le monde en contreplongée. Rien d’un Rambo.

Ce que j’en pense:

Verhoeven est donc un recueil de 4 romans dont le personnage central est Camille Verhoeven. Fan de thriller, autant vous dire que je me suis plongée avec délectation dans cet épais roman. Dans l’ordre, vous retrouverez donc : Travail soigné, Alex, Rosy et John et Sacrifices, quatre thrillers aux intrigues palpitantes. Je ne vais pas rentrer dans le détail de chacune d’elle, mais une chose est certaine, le suspens est véritablement présent. Bien rythmées, les intrigues regorgent de rebondissements et chaque fin de roman à droit à son turn over. Lire les quatre récits d’affilé aurait pu se montrer lassant, mais il n’en est rien. En effet, au fur et à mesure de la lecture, on s’attache irrémédiablement aux personnages.

Il faut dire que Pierre Lemaitre nous livre avec Camille Verhoeven, un personnage de policier hors norme. Le physique du brigadier n’est certes pas banal mais ce qui m’a frappée c’est surtout sa forte personnalité. Au fil des romans, le personnage gagne en intensité. Sa vie personnelle n’a plus aucun secret pour nous et on a l’impression de le connaître.

Outre Camille, l’auteur a également su mettre en place des protagonistes récurrents que j’ai pris plaisir à retrouver au fil des romans.

D’une écriture moderne et affûtée, Pierre Lemaitre nous embarque donc sur les scènes de crimes. Au gré des pages et au détour des lignes, on découvre des indices. Construit de façon intelligente, chaque thriller a sa propre spécificité et je n’ai éprouvé aucune lassitude durant ma lecture. Loin des clichés, l’auteur a su donc me captiver en m’attirant dans le sillage de Camille Verhoeven.

C’est donc un peu triste que j’ai tourné les dernières pages de ce recueil, obligée de dire au revoir à des personnages que j’aimais tant.

Ma chronique en vidéo: