Women who do stuff, Numéro 1 : Internet, 2019, 110 pages.
L’histoire
Plus de 50 journalistes, autrices, illustratrices et photographes pour vous parler d’internet en long, en large et en travers. On vous propose des articles sur les rencontres, la littérature, la pollution digitale, la gynécologie, la sororité, la tech, et un dossier central sur le cyberharcèlement et ses conséquences.
Mon humble avis
Je suis abonnée depuis quelque temps à la newsletter de « Women who do stuff », qui présente des femmes aux parcours inspirants (et impressionnants souvent) dans des domaines aussi divers que le sport, l’astrophysique, l’art ou le travail social. Et le tout de façon inclusive des origines, des genres, des orientations sexuelles, etc. J’avais beaucoup appris grâce à cette newsletter et je n’ai donc pas raté l’opportunité de soutenir l’équipe derrière ce média quand un financement participatif a été lancé pour la création de leur magazine, Women who do stuff avec ce premier numéro, consacré à Internet.
Et c’est tout à fait réussi. Graphiquement tout d’abord, j’aime beaucoup les différentes mises en page qui sont travaillées, les couleurs, le papier épais et les illustrations sont splendides.
On trouve des articles sur l’amour, la sexualité, la maternité, le blogging, l’appropriation d’Internet par les femmes pour créer leur espace à elles, la pollution du numérique, les réseaux sociaux et tous les problèmes qu’ils présentent d’image, de censure, et bien sûr de harcèlement – qui constitue un dossier entier. Bien sûr, comme c’est le cas dans la newsletter on découvre aussi des portraits et témoignages de femmes importantes et inspirantes. On trouve aussi des créations littéraires, poétiques et même des collages.
Cette centaine de pages se termine sur un glossaire, qui me semble parfait pour les personnes qui ne sont pas des adeptes de féminisme et d’Internet depuis longtemps afin de comprendre tous les termes employés le long du magazine. Il y a aussi des sources et une bibliographie qui permettent d’approfondir les sujets abordés, et enfin une présentation de l’équipe.
Je suis très en retard sur cette chronique puisque j’avais en tête de la publier au moment où le financement participatif pour le second volume, sur la famille, était en cours mais je suis tellement en retard que depuis ce dernier s’est terminé, je l’ai reçu, et… ce deuxième volume est déjà épuisé. À défaut de pouvoir vous encourager à les soutenir en achetant le volume deux, vous pouvez en revanche les suivre sur les réseaux et même consulter ou télécharger le numéro 1 en accès ouvert. Je suis impatiente de trouver le temps de me poser pour apprécier le numéro 2 !