Si vous êtes un écrivain en herbe, vous rêvez d’être publié ce qui est bien normal mais très vite vous avez compris que ce ne serait pas chose aisée. Pour vous aider, un homme fait des pieds et des mains pour vous fournir conseils et outils nécessaires pour augmenter vos chances d’être lus en profitant de cette nouveauté qu’on appelle l’autoédition. Cet infatigable se nomme Larry Quo et il se démène sans relâche sur son blog et sur les réseaux sociaux. J’admire et félicite.
Mais je m’interroge aussi, certes si je me place du côté du jeune écrivain, cette voie semble excellente et je ne la condamne pas bien entendu. Par contre, si je me place du côté de la littérature – exclusivement – est-ce pour autant une si bonne chose ?
Prenons un exemple devenu banalité de nos jours. Les réseaux sociaux sont encombrés de posts de gens comme vous et moi qui grâce à leur Smartphone filment, photographient, commentent l’actualité et balancent leurs « œuvres » au monde entier, se prenant pour des journalistes ou du moins agissant comme tels. Or ce ne sont pas des journalistes ! La technologie moderne leur a seulement fourni les moyens de faire comme si. Vous voyez où je veux en venir ?