Auteur:Gabriel Tallent
Maison d'édition: Editions Gallmeister
Genre: roman noir
Prix: 24,90 / 11,90
Pages: 454
Date de 1er édition: 2018
Résumé À quatorze ans, Turtle Alveston arpente les bois de la côte nord de la Californie avec un fusil et un pistolet pour seuls compagnons. Elle trouve refuge sur les plages et les îlots rocheux qu'elle parcourt sur des kilomètres. Mais si le monde extérieur s'ouvre à elle dans toute son immensité, son univers familial est étroit et menaçant : Turtle a grandi seule, sous la coupe d'un père charismatique et abusif. Sa vie sociale est confinée au collège, et elle repousse quiconque essaye de percer sa carapace. Jusqu'au jour où elle rencontre Jacob, un lycéen blagueur qu'elle intrigue et fascine à la fois. Poussée par cette amitié naissante, Turtle décide alors d'échapper à son père et plonge dans une aventure sans retour où elle mettra en jeu sa liberté et sa survie.
Waou j'ai reçu une grosse claque avec ce livre. C'était magistral mais attention ce livre n'est clairement pas à mettre entre toutes les mains ! Une histoire qui m'a glacée le sang de par sa violence brute et sans filtre, dans une ambiance lugubre sous fond de violence intra familiale. Je ne suis pas prête d'oublier Turtle.
les +
* Cette histoire est touchante, prenante et passionnante. Ce n'est pas seulement une histoire d'une immonde relation père fille, remplie de violence d'insecte et de haine. C'est également le combat de Turtle qui ouvre les yeux sur sa situation et essaie de se sortir de celle-ci.
* J'ai ressentie énormément d'émotions tout au long de ma lecture. L'empathie, la haine, le dégoût et tellement plus encore.
* Les personnages sont la force de ce roman. Des personnages forts avec une grande profondeur psychologique, percutante, inoubliable.
Les - :
* Certaines scènes étaient quand même très dur à lire.
* J'ai regretté quelques longueurs !Une Citation pour se faire une idée de la plume !
Elle pense, Relève-toi, Turtle. Il faut que tu te relèvres. Il faut que tu te relèves.- Espèce de connasse, dit-il. Espèce de pute.Elle s'agenouille péniblement, prend une longue inspiration ensanglantée, s'agrippe à la poignée ronde du garde-manger pour retrouver l'équilibre. Elle pense, Très bien, pauvre conne. Voyons ce que tu as dans le bide. Elle inspire à nouveau. C'est froid et douloureux et bon. Très bien, pense-t-elle. Maintenant, on arrête de déconner Martin ramasse le fusil et s'approche d'elle.- A moi, tu es à moi.