Princess Bride • William Goldman

Par Marine @blueM1991

Un classique dans une édition collector qui ravira les bibliophiles!

╰☆ Résumé ☆╮

Le Grand Classique du Conte de Grand Amour et de Grande Aventure de S. Morgenstern.
Il était une fois… la plus belle des aventures, auréolée par le grand amour, le seul, le vrai.
Plébiscité par des millions de lecteurs, Princess Bride est un livre culte qui devint un film culte. Un récit de duels à l’épée, de vengeance, de passion et de miracles.
Ce conte intemporel écrit par S. Morgenstern – redécouvert et merveilleusement abrégé par William Goldman – est peuplé de personnages aussi inoubliables que Westley, le beau valet de ferme qui risque sa vie pour la femme qu’il aime ; Inigo Montoya, le bretteur espagnol qui ne vit que pour venger la mort de son père ; et bien sûr, Bouton d’or : la princesse, la femme idéale, la plus belle de toute l’histoire du monde.

✿ Mon avis ✿

Ce livre est tellement particulier que j’ai presque envie de ne rien vous dire. Car si vous ne l’avez pas encore lu, je risque de vous ruiner  une magnifique expérience de lecture. Si maintenant vous connaissez déjà tout de Princess Bride et en particulier de la version écrite de Goldman, alors n’hésitez pas à continuer votre lecture de cet article. Vous voilà ainsi prévenu 😉 

Pourquoi une expérience de lecture particulière ? Et bien car William Goldman, auteur de ce roman, fait passer le texte de Princess Bride comme étant une version abrégé du récit complet écrit par S. Morgenstern. D’après Goldman, qui explique ceci dans l’introduction de cette édition spéciale, le titre originel de cette histoire intemporel était à la base : Le Grand Classique du Conte de Grand Amour et de Grande Aventure. Un titre qui en jette. Un titre à rallonge. Un titre qui ferait presque « fake », n’est-ce pas. Comment un auteur pourrait-il décider de lui-même que son roman est « Un grand classique du Conte » alors que personne ne l’a encore lu. Il n’est donc pas très difficile de deviner que Goldman invite le lecteur dans un délire voulu dès le début. Celui de nous faire croire qu’il n’a fait qu’abréger un roman. Mais si vous souhaitez entrer dans son jeu, vous avez tout le loisir de le faire. Pourquoi ne pas s’amuser à croire que Morgenstern exista réellement et que Goldman nous explique dans son introduction, de A à Z, comment il en est arrivé à résumer ce récit qui a marqué son enfance. Franchement, c’est pas mal comme idée ! 

Mais cette particularité qu’à Goldman de nous tourner en bourrique n’est pas la seule raison qui rend ce roman si unique. Il y a aussi sa plume, son style. Cette manière qu’il a de développer ce conte et surtout de discuter avec le lecteur des choix que Morgenstern a fait dans son écriture (comme le fait d’ajouter beaucoup trop de parenthèses, ce qui m’a fort amusé) ou encore la dispute qu’il a eu avec les héritiers de Morgenstern pour les droits… L’entièreté de son introduction ainsi que les passages en italique où il s’explique peuvent être pris comme du paratexte inutile mais ces ajouts furent pour moi aussi puissants que le texte de Princess Bride en lui-même, si ce n’est pas plus ! J’ai adoré plonger dans ses explications et ses divagations sur le contexte qui l’a poussé a abrégé l’histoire. Cela ne rend le récit principal que plus palpitant. 

Un livre unique qui raconte au final une histoire « classique ». Une jolie fille qui doit épouser un riche. Un garçon de ferme qui se trouve être « son prince charmant ». Des méchants aux traits bien distincts et des batailles pour l’honneur. Des combats d’épées. Des pirates. Des courses-poursuites. Et de l’Amour ! Le récit est ‘simple’ mais la manière qu’a Goldman de le raconter est tellement magique. Et puis, ses personnages… QUE DU BONHEUR ! Mon favori reste Inigo Montoya, l’homme qui n’a qu’une phrase à la bouche (et qui résonne encore à mes oreilles depuis que j’ai vu le film il y a plusieurs années) : Mon nom est Inigo Montoya. Tu as tué mon père. Prépare-toi à mourir! (Ou en anglais car c’est encore plus fun quand on regarde le film en VO : My Name is Inigo Montoya. You killed my father. Prepare to die). – Si vous n’avez pas vu le film, regardez au moins l’extrait où il dit cette phrase, elle vous hantera jusqu’à la mort – . L’homme en noir, Bouton d’Or et son cheval qui s’appelle Cheval, Fezzik le géant et puis Westley. Une belle ribambelle de personnages qui rendent le récit culte ! 

En résumer, Princess Bride restera une lecture choc qui m’a bien fait sourire et qui surtout, me restera en tête à cause de cette façon si unique qu’a trouvé l’auteur pour nous faire croire qu’il n’avait pas écrit ce roman. En plus de me faire passer un moment exquis grâce à sa mise en abîme, Goldman a aussi réussi à me donner envie de revoir le film tout aussi culte. A découvrir !!! 

CHRONIQUE #602 – Décembre 2020 

  • Titre: Princess Bride
  • Auteur : William Goldman
  • Editeur : Bragelonne
  • Parution : 2017
  • Nombre de pages : 340
  • Genre : Fantasy