Pour résumer:
« De ma naissance, je n’ai aucun souvenir. Je n’étais plus poisson,
j’avais des bras, des jambes, un dos. »
Un jour, Pilar naît, puis elle grandit, se questionne, découvre, ressent, rencontre, aime, vieillit… Ainsi, sa vie, elle nous la conte en toute simplicité, délicatesse et sensualité.
Avec douceur et poésie, Paulina Silva livre un portrait intime de femme, en toute sobriété et finesse à travers cet album évoquant le temps qui passe, marque les visages, les corps, l’esprit…
Ce que j’en pense:
Femmes est un carnet qui narre la vie de Pilar. Cette femme nous raconte son enfance, son adolescence, son passage à l’âge adulte et sa vieillesse à travers son regard de femme. Elle nous raconte son corps qui change, grandit, murit, s’épanouit…
Il y a peu de texte dans ce carnet mais c’est d’une finesse et d’une sensibilité telle que l’on ne peut que succomber. Véronique Massenot signe un texte français qui confère à l’onirisme. C’est d’une véritable douceur. Les mots subtilement choisis sonnent juste et racontent avec beaucoup de pudeur ce corps de femme.
Le tout est accompagné d’illustrations magnifiques. C’est un véritable plaisir pour les yeux. Les couleurs sont sublimes et chaque page est une vraie œuvre d’art. J’ai passé de longues minutes à admirer chaque page, me délectant de chaque trait, de chaque mot.
Femmes est un carnet rempli de poésie et de sensibilité dont je ne peux que vous conseiller la lecture.
Un petit aperçu: Suivre le lien ici.
Ma chronique en vidéo: