Lu à 60 % m’indique ma liseuse. Il me reste 1h59 de lecture si je veux arriver au bout d’Urbex Sed Lex mais voilà, je ne le veux pas. Je suis comme ces quatre couillons enfermés dans un sanatorium : je veux qu’on me sorte de là au plus vite.
Je suis totalement déconfite face à cette lecture, je ne comprends pas l’engouement général pour ce thriller mal écrit et tellement prévisible. Vous me direz, je ne suis pas allée au bout de l’exercice, il m’est donc difficile de vérifier si la chute est aussi prévisible que l’introduction mais j’ai comme un pressentiment.
C’est un titre court, je pense que j’aurais persévéré si le style avait été moins maladroit, même tout juste correct m’aurait suffi. Les dialogues sont d’une niaiserie (jugez plutôt : « Mon grand bêta… mon grand bêta, j’ai failli te perdre. Ne recommence plus jamais ça, s’il te plaît »), les portraits des personnages sont réduits à peau de chagrin alors même que la moitié du roman ne sert qu’à mettre en place l’intrigue : c’est long quand il ne se passe rien… Et ces phrases à la fois dénuées de style, maladroitement construites et compliquées pour rien, là encore je vous laisse seuls juges :
« Les deux urbexers gisaient maintenant au sol suite au mouvement initié par Fabrice pour tirer à lui son complice avant qu’il ne bascule dans le vide à la suite de leur agresseur ».
Moi qui ai une sainte horreur du « suite à », je suis servie.
Je ne vais pas aller plus loin dans mon retour car Urbex Sed Lex fait partie des romans qui me mettent dans une vraie colère et quand je suis dans cet état, le mieux est encore que je me taise.
L’ESSENTIEL
Urbex Sed Lex
Christian GUILLERME
Editions Taurnada
Sorti le 18/06/2020 en GF
248 pages
Genre : thriller
Personnages : 4 copains dont je ne me souviens déjà plus des prénoms, partis en expédition dans un sanatorium
Plaisir de lecture : aucun
Recommandation : non, non et non
Lectures complémentaires : La maison de l’assassin de Bernard Aichner, Itinéraire d’une mort annoncée de Fabrice Barbeau, Le repas de Vincent Hauuy
RÉSUMÉ DE L’ÉDITEUR
Contre une belle somme d’argent, quatre jeunes passionnés d’urbex sont mis au défi de passer une nuit dans un sanatorium désaffecté.
Ils vont relever le challenge, mais, une fois sur place, ils vont se rendre compte qu’ils ne sont pas seuls dans cet immense endroit abandonné…
Et très vite comprendre qu’ils n’auraient jamais dû accepter cette proposition.
JAMAIS !
TOUJOURS PAS CONVAINCU ?
3 raisons de lire Urbex Sed Lex
- Allez-voir le nombre impressionnant d’avis dithyrambiques…
- car ça n’est pas chez moi que vous trouverez…
- des bonnes raisons de lire ce roman
3 raisons de ne pas lire Urbex Sed Lex
- C’est tellement mal écrit
- Il ne s’y passe rien
- Tout est tellement prévisible
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