« Je crois comprendre ce que veut dire Joanne quand elle déclare qu’elle préfère marcher seule, et même quand elle s’isole pour méditer dans un champ. On se retrouve plongé en soi, on n’est plus vraiment conscient de ce qui se passe autour. L’effort physique permet au mental de totalement lâcher prise. Les pensées se succèdent en tourbillon, mais un tourbillon calme et serein. A certains moments on est à peine conscient qu’on pense. Il y a des souvenirs qui remontent tout doucement, qui s’imposent sans provoquer d’émotions douloureuses. On les regarde avec une certaine distance et avec bienveillance. »
Tout le bleu du ciel, Mélissa Da Costa