The Legend of Korra : Ruins of the Empire, de Michael Dante DiMartino (scénario), Michelle Wong (dessins), Vivian Ng, Killian Ng et Adele Matera (couleurs), Rachel Deering et Ariana Maher (lettrage), Dark Horse, 2019-2020, 228 pages.

L’histoire

Korra doit décider à qui faire confiance car le destin du Royaume de la Terre est en jeu ! À la veille de ses premières élections, le Royaume de la Terre voit son avenir mis en danger par son passé. Alors même que Kuvira est jugée pour ses crimes, les vestiges de ses ambitions impériales menacent de saper les espoirs démocratiques de la nation. Mais lorsque Korra, Asami, Mako et Bolin ne voient pas tous la solution du même œil, des mesures drastiques doivent être prises pour stopper une nouvelle marche vers la guerre !

Mon humble avis

La (merveilleuse) personne qui m’a prêté The Legend of Korra: Turf Wars m’a également mis la suite dans les mains, toujours en trois comics de 76 pages et à nouveau, c’était un plaisir de retrouver la « Team Avatar » dans cette nouvelle histoire qui parle de responsabilité, de rédemption et de famille.

Maintenant que la relation entre Korra et Asami est proprement établie, elle n’est plus au centre du comics même si leur couple fait partie intégrante de l’histoire et qu’on a le droit à les voir s’embrasser plusieurs fois . Ruins of the Empire se concentre sur le Royaume de la Terre, tout d’abord avec le roi Wu en visite à Republic City pour annoncer le début des élections qui vont prendre place dans les différentes régions de son royaume, afin que ce dernier puisse devenir une république. En parallèle, le procès de Kuvira a lieu sous les yeux attentifs des Beifongs et d’une partie de la Team Avatar – Asami ne supporte pas l’idée de revoir Kuvira alors qu’elle est la raison du décès de son père.

Tous ces événements vont s’entremêler et cette fois-ci la Team pourra se reposer sur le gouvernement de Republic City puisque Zhu Li est devenue présidente et c’est un plaisir de la voir dans ce poste, qu’elle prend très au sérieux.

J’ai particulièrement apprécié le traitement de Kuvira et je trouve que la façon dont les auteur⋅ices amènent son évolution est parfaite ; la fin du troisième volume m’a beaucoup plu. Encore une fois, La Légende de Korra parvient à parler de sujet très sérieux sans les rendre compliqués et indigestes et de façon assez brève pour qu’il reste de la place pour des combats, des discussions de famille et bien sûr, de l’humour.