Titre : Les Rêves de nos mères
Autrice : Carine Pitocchi
Editions Charleston
250 pages
Parution : 22 avril 2020Résumé de l'éditeur :
1912
Lady Julia Ashford, dont le mari vient de mourir en la laissant enceinte, se retrouve seule dans l’immense domaine qui est désormais le sien, et se prépare à une vie placée sous le signe du deuil et des devoirs qui incombent à son titre. Mais voilà que son passé revient la hanter – sous la forme de Will Murphy, son amour d’enfance, gangster irlandais régnant aujourd’hui en maître sur l’East End de Londres.
La maîtresse de Longfield Park peut-elle lier son destin à cette figure de la pègre ? Sans doute pas. Tout comme elle ne devrait pas se préoccuper du quotidien de son ancienne domestique, Edna, mariée à un homme violent. Ni encourager sa cousine dans ses engagements suffragistes…
Mais la vie change en Angleterre. Autour d’elle souffle le vent des temps nouveaux, celui des révolutions et du changement social – sans compter cette guerre qui déjà se profile, imminente et terrible…
Mon avis :
J’ai eu ce livre le 25 décembre à 14h et il est déjà lu ET chroniqué. J’ai pourtant 18 chroniques en retard… C’est vous dire à quel point j’ai aimé ce livre ! Je n’avais jamais rien lu de cette autrice, mais vu mon coup de cœur pour ce roman, je peux vous assurer que je vais regarder ça de plus près.
On se plonge dans une atmosphère très Downtown Abbey, d’ailleurs le majordome s’appelle Carson Porter, comme le Carson de la série.
Quand je lis des romans qui se passe dans l’aristocratie anglaise, je me dis que j’aurais adoré vivre à cette époque, à condition bien sûr d’être riche, ou de tomber dans une bonne famille.
Je me suis attachée à Julia Ashford et encore plus à Emily Allen je crois. En effet, j’aime le tempérament de femme forte et indépendante d’Emily. Les joutes verbales avec l’odieuse Catherine m’ont bien fait rire, j’avais envie de lui coller une gifle à chaque fois qu’elle parlait.
J’aime énormément ce style de fresque familiale, où nous suivons plusieurs personnages. J’ai beaucoup aimé Will même si j’ai détesté ce qu’il a fait pour sauver sa sœur. J’aurais peut-être aimé que certains d’entre eux soient un peu plus développés. Les deux frères de Will ne sont que peu présents. J’ai aimé l’évolution d’Edna et j’ai adoré la cuisinière et son drôle de commis !
Gros bonus pour l’apparition de ce cher Winston Churchill à qui je voue une grande admiration.
La plume de Carine Pitocchi est addictive. Je ne pouvais pas poser le livre. Le contexte historique est bien posé et parfaitement travaillé, je vous assure que l’on s’y croirait. On découvre à la fois l’aristocratie et la pègre, l’amour et la maltraitance, la vie de château et la prison, le monde machiste comme la lutte pour les droits des femmes.
Et, même si ce livre a reçu le prix du livre romantique 2020, pour moi c’est bien plus que ça. Le côté historique est presque plus présent que la romance. Alors certes, il y a de très belles histoires d’amour, mais elles sont subtiles et élégantes et non dégoulinantes et omniprésentes.
J’aurais cependant aimé que ce roman soit un peu plus long. En effet, nous avons à peine le temps de nous attacher à ces personnages que c’est déjà fini. Le seul bémol est que, à mon goût, ce livre est trop court. J’en voulais plus. Mais je viens d'apprendre par l'autrice qu'une suite était prévue. Je suis joie !
Si vous aimez les romances historiques, foncez, ce livre ne peut que vous plaire !
Avez-vous lu ce roman ? Vous tente-t-il ? Dîtes moi tout en commentaire.
A très vite ♣