Série : La Chronique des Bridgerton

Fin 2019 je suis tombée par hasard au détour de suggestions lors d'un achat en ligne. Etant dans une période très classiques, je pense que cela semblait assez logique. J'ai donc eu envie de découvrir Daphné et le Duc qui m'avait plutôt bien intriguée. Les circonstances et surtout ma PAL débordante, ont fait que j'ai finalement découvrir le premier tome de La chronique de Bridgerton que fin décembre 2020 alors que la série venait de sortir sur Netflix. Malgré mon envie de me jeter sur la série, dont tout le monde parle en ce moment, j'ai tenu bon et ai d'abord fini ma lecture de ce premier tome.

Je ne vous ferais donc pas la comparaison avec la série, puisqu'au moment où j'écris cette chronique, je ne l'ai pas encore vu. Ici, je vous parlerais simplement du roman.

Déjà, en finissant le roman, je me suis maudite d'avoir attendu aussi longtemps pour le lire car il est vrai que la plume de Julia Quinn est addictive et avec beaucoup d'humour. Les chapitres défilent sans que l'on s'en rende compte.

Ce premier tome de La chronique de Bridgerton se découpe en deux parties selon moi. L'avant et l'après. Dans la première partie et je dois avouer, celle qui m'a le plus plu, on y suit Daphné, qui est entrée dans la course pour trouver un mari et fonder sa propre famille depuis un an. La jeune femme souhaite faire un mariage d'amour mais la société de l'époque ne manque pas de mettre la pression. D'autant qu'elle fait partie d'une grande famille et très bientôt ses soeurs seront également courtisées.

Dans cette première partie, j'ai beaucoup aimé le tempérament de Daphné. Elle est à la fois drôle, sarcastique et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Le tout avec tact et surtout classe. J'ai également beaucoup apprécié le lien très fort entre les membres de cette famille. Ils sont soudés et beaucoup d'attachement s'en dégage.

Du côté du Duc Simon, on est beaucoup plus dans le mystère. Le jeune homme a par le passé été traité comme un moins que rien. Renier par son père, critiquer et considérer comme mort pour beaucoup, le petit garçon qui bégayait autrefois à laisser place à un jeune Duc sur de lui (du moins en apparence), à la diction parfaite mais qui s'est fixé des règles de vie dont la jeune Daphné va ébranlées.

Bien sur, j'ai rapidement fait la comparaison avec Orgueil et Préjugés bien que les similitudes sont subtiles. Une famille nombreuses, des filles à marier, des enjeux qui les dépassent et des bals à gogo. L'autrice, Julia Quinn propose ici une histoire se déroulant certes à l'époque mais modernise bien son histoire. Déjà de part le langage, nettement moins soutenu, le tutoiement, très utilisé et les facilités avec laquelle les personnages agissent ou se comportent. Cela ne gêne pas la lecture bien au contraire mais disons que l'on colle moins avec la "réalité".

Cette première partie se concentre donc sur le jeu auquel nos deux héros vont se prêter. Faire semblant d'avoir un attachement profond pour, être tranquille vis-à-vis des jeunes femmes à marier, de leurs mères pour Simon et de susciter l'intérêt des beaux partis pour Daphné. Un jeu qui fonctionne à la perfection puisque tous croit à l'idylle naissance... tous, même eux !

La seconde partie est nettement plus sérieuse. On aborde des sujets difficiles avec notamment le passé de Simon, son enfance et ses règles de conduites mais pas que. Daphné va aussi avoir son lot de surprises, de peines et de rebondissements. Je ne vous dévoilerais rien de cette partie pour garder le suspense intacte si ce n'est qu'un événement m'a assez choqué et dérangé pour la suite de l'histoire. Pour le coup, j'ai trouvé que cela venait entaché mon point de vue sur l'un des personnages.

En conclusion, j'ai beaucoup aimé ma lecture de Daphné et le Duc. J'ai hâte de visionner la série qui a l'air vraiment réussi et suis vraiment curieuse de découvrir les tomes suivants.