Le Macchabée givré à servir bien frais de Catherine Secq

 Autrice:Catherine Secq

Maison d'édition: LibrinovaGenre: PolicierPrix: 14,90Pages: 222Date de 1er édition: 2019

Résumé  Lorsque l'un des bijoutiers de la célèbre place Vendôme à Paris reçoit un cadavre en guise de décoration de Noël, tout le monde trouve la plaisanterie de très mauvais goût. Qui est cet homme ligoté et recouvert de givre blanc ? Pourquoi l'avoir fait livrer dans cette boutique parisienne si chic ? Est-ce un acte de malveillance, de vengeance, de jalousie ? En tant que commissaire de police, je suis rompue aux crimes les plus sordides, mais je n'apprécie guère cette idée farfelue qui risque de compromettre les fêtes que j'ai hâte de partager avec ma fille et ma petite fille. Si je veux résoudre cette affaire avant le 25 décembre, je dois mettre les bouchées doubles et mobiliser mon équipe. Apparemment, le meurtre se situe au pays des épicéas, quelque part entre le Danemark et le Morvan. C'est ce qui s'appelle « chercher une aiguille dans une forêt de sapins... »Le Macchabée givré à servir bien frais de Catherine Secq

16/201ère impression:  J'ai pris beaucoup de plaisir en me plongeant dans une nouvelle enquête de la commissaire Bombardier. C'était agréable de retrouver la commissaire pour une nouvelle enquête passionnante. Il y avait certes encore un petit manque de profondeur, mais l'histoire et les personnages étaient plaisants et bien travaillé.Parlons des personnages J'ai apprécié retrouver la commissaire Bombardier. Elle est toujours aussi drôle, décalée et touchante. Je suis de plus en plus attaché à elle au fil des enquêtes. C'est une bonne policière et une femme forte, indépendante, combative et maligne. Elle est toujours accompagnée de Paul Holo, son jeune collègue bègue qu'elle aime embêter. On découvre dans cette enquête une autre facette du jeune homme qui le rend encore plus attachant. Les autres protagonistes de cette histoire sont tout aussi intéressants à découvrir.Passons à l'histoire de ce livreJ'ai adoré cette enquête. On est directement plongé dans l'ambiance de l'hiver. Un cadavre découvert dans une bijouterie de la célèbre place Vendôme, durant la période des fêtes de fin d'années, va nous conduire jusqu'au Morvan. Une enquête très prenante et intéressante. J'essayais de résoudre cette enquête de mon côté aussi, j'ai d'ailleurs été agréablement surprise par la révélation finale.    Par contre, j'ai trouvé que cela manquait un peu de profondeur par moments.    N'oublions pas de parler du style d'écritureCatherine Secq a une plume agréable. Par contre elle est un peu lourde par moments surtout au niveau de l'humour. Par contre, l'auteure a réussi à me maintenir en haleine tout du long. La petite cote instructive sur les végétaux m'a manqué dans ce tome. Pour conclure 
 C'était un réel plaisir de me retrouver au côté de la commissaire Bombardier pour une super enquête. J'ai passé un moment de lecture agréable avec un bon petit roman policier humoristique. Une histoire légère, bien mener, plaisante et entraînante. Il peut être un roman parfait pour commencer à lire ce genre de livre.
les +
* J'ai pris beaucoup de plaisir à redécouvrir le duo d'enquêteurs complètement décalé et atypique. On apprend encore plus à les connaître, ce qui m'a fait m'attacher encore plus à eux. Ils évoluent beaucoup au fil des romans. 
* Bien que parfois un peu simplette, j'ai pris un grand plaisir à essayer d'élucider cette enquête aux côtés de la commissaire Bombardier. Une enquête qui oscille entre jalousie, concurrence, vengeance, malveillance et amour .
* J'étais directement plongée dans l'ambiance de l'hiver et des fêtes de fin d'année. J'ai adoré voyager entre Paris et le Morvan.
Les - :
* J'ai trouvé que les choses manquaient parfois un peu de consistance et de profondeur, j'aimerais que ses livres soient plus longs !
* Le côté sur les végétaux m'a manquer dans ce tome-ci. Ce n'étais pas assez présent.
* Quelques petites maladresses et des simplicités dans le scénario.
Une Citation pour se faire une idée de la plume !
Charles, qui, décidément, ne fait pas confiance à ses yeux, qu’ils soient fermés, ouverts, plissés ou à moitié sortis de leur orbite, essaie de se rassurer, en continuant de nier ce qui apparaît pourtant de plus en plus comme une réalité. Le déni, c’est tellement confortable !