Nous rêvions juste de liberté est le roman qui m'a accompagnée pour franchir l'année 2020. On y suit Hugo dit Bohem qui rencontre dans son nouveau lycée trois garçons qui deviendront ses amis, ses confidents, sa bande, son gang. Il y a Oscar, le " Chinois " issu d'une famille nombreuse et pauvre; Alex, le discret, le penseur de la bande; et Freddy, le chef, celui qui va initier Bohem à la moto et à la liberté.
Cette bande de garçons va faire les quatre cents coups jusqu'au coup de trop qui va les forcer à prendre un virage à 180° degré et à fuir leur petite ville misérable de Providence pour se lancer, à moto sur les routes d'une Amérique fantasmée et sauvage. Nous rêvions juste de liberté est un roman sur l'amitié, la moto, la liberté et les grands espaces. Bohem et son gang vont expérimenter une vie sans contraintes où le sexe, l'alcool et la drogue font partie pleinement de la vie, une vie sans aucune limite. Henri Loevenbruck nous livre ici un roman sur les liens indéfectibles entre ces garçons. C'est l'amitié plus qu'autre chose qui est au cœur du roman.
L'univers du livre tourne aussi autour de la moto et on pénètre de manière intime au sein des gangs de motards les plus réputés, une initiation qui ne m'a pas du tout déplu, bien au contraire. On se frotte aux codes des motards, au final une grande famille toujours prête à s'entraider, à se serrer les coudes. Il y a beaucoup de bagarres également qui font partie du lot quotidien de Bohem et sa bande et qui permettent de s'imposer.
Il n'y a peut-être que le style qui me m'aura pas tout à fait convaincue et qui fait que ce roman n'est pas un coup de cœur. Le livre est raconté du point de vue de Bohem. Il a dix-sept ans et il est vrai que son franc parler m'a parfois un peu gênée dans ma lecture.
" Nous rêvions juste de liberté " est un roman que je conseille pour sa force d'évocation et pour cette belle et intense histoire d'amitié entre ces garçons pleins d'espoir et de promesses.