Tout d’abord, très bonne année à tous ! Je souhaite aux lecteurs toujours plus de livres dans leur PAL, et aux auteur(e)s la possibilité de publier encore, en papier comme en numérique !
Dans mon dernier billet je vous ai promis de publier à nouveau régulièrement, je profite donc de ce début d’année un peu plus calme que ces dernières semaines pour le faire. Je commence avec Une névrosée en confinement de Sandrine Plassard. Celle-ci m’a gentiment envoyé un exemplaire dédicacé de son livre, et je la remercie chaleureusement pour sa confiance.
236 pages – Auto-édition – Broché – Kindle (06/2020)
Mon avis :
En acceptant cette chronique, je trouvais intéressant de voir comment d’autres personnes avaient vécu ce confinement. C’était le premier, on a tous été pris par surprise ou en otage (ou les 2 !), on ne savait pas combien de temps cela durerait ni comment gérer cette période, alors chacun s’est adapté à sa manière.
Sandrine a écrit ce livre comme un journal de bord, dans un ordre chronologique, en soulignant les dates et relatant les faits marquants de cette parenthèse mondiale où le temps s’est arrêté, ou presque.
Je vais commencer par un grand MERCI pour son partage bien sûr, mais surtout parce que c’est une des rares personnes à respecter le genre de « covid » : elle parle bien de LA covid et non DU covid. C’est un détail me direz-vous ? Certes, mais pour la maniaque de la langue française que je suis c’est important. Vous n’imaginez pas le nombre de fois où mes oreilles saignent à cause de ça (entre autres…)
On commence donc au premier jour du confinement, soit le mardi 17 mars 2020. Le temps de s’organiser, dévaliser les supermarchés remplir le frigo, et hop ! Enfermés pour au moins quinze jours. Car nous ne connaissions pas la durée de cette mesure, et les « têtes pensantes » marchaient sur des oeufs.
J’ai eu la bonne surprise de lire un journal « intime » oui, mais pas seulement. Ce livre regorge de faits et d’anecdotes divers qui se sont déroulés pendant cette période, et c’était marrant de voir comment des gens qui sont à des centaines de kilomètres de nous les ont perçus. Ça permet de constater que nous n’avions pas tous les mêmes priorités ni les mêmes difficultés.
Sandrine parle ouvertement et parfois avec humour de ses névroses et ses problèmes quotidiens, dont la plupart des gens ne se rendent pas compte, à part son petit clan, soudé bien comme il faut contre vents et marées. Et puis on découvre que ses névroses ne sont pas insurmontables, que finalement nous avons tous les nôtres même si on n’y met pas toujours ce terme. Peut-être parce qu’il fait peur ou qu’on le trouve exagéré ? Mais Sandrine prend les choses comme elles viennent, prend beaucoup sur elle et se remet toujours en question. C’est peut-être là sa clé pour avancer dans la vie et réaliser des projets qui lui tiennent à coeur, tout en se voulant rassurante pour sa tribu.
Certains événements m’ont fait bondir pendant la lecture, mais qui suis-je pour juger le comportement de quelqu’un qui n’est à l’évidence pas dans les mêmes circonstances que moi ? Et puis, chacun a sa sensibilité et sa manière d’aborder les choses. Une fois digéré ce récit, je me rends compte que ce que j’avais trouvé aberrant à l’origine me fait finalement sourire au moment de rédiger cette chronique.
Alors je vous conseille franchement ce livre : c’est très intéressant de regarder certains événements avec un oeil extérieur, et on apprend finalement sur soi aussi.
En plus vous savez quoi ? Il est rapide à lire, l’écriture est fluide et sans faute, c’est un réel plaisir.
Enjoy