Autrice: Serena Valentino
Maison d'édition: hachette heroes Genre: réécriture de conte Prix: 14,95Pages: 285Date de 1er édition: 2020Résumé Cruella d’Enfer incarne la figure du mal par excellence : elle a du style, de l’esprit, elle est impitoyable et… sans doute maudite.De son enfance solitaire à ses choix vestimentaires discutables, en passant par son accident de voiture fatidique (comment l'oublier ?), Cruella vous dira tout dans ses fabuleuses mémoires – les mémoires d’une femme condamnée par un destin tragique.Même les méchants les plus diaboliques ont eu des amis, ont connu l'amour et surtout, ont nourri des rêves. Pour Cruella, c’est l’heure de vous révéler les siens…
15/20
1ère impression: Dans l’ensemble, c’était une bonne lecture, mais ce n’était pas non plus extraordinaire. J’avais très envie de découvrir cette saga qui nous raconte la vie des grands méchants des Disney. J’ai apprécié qu’on se penche plus sur le côté psychologique du personnage de Cruella d’enfer. J’ai noté par contre un manque d’action qui rend le livre un peu ennuyant par moment !Parlons des personnages Le gros point fort de ce roman, c'est clairement la profondeur et le côté très bien travaillé des personnages. J’ai aimé découvrir le personnage de Cruella plus en profondeur et sous un autre angle.
On découvre Cruella d’Enfer depuis sa tendre enfance jusqu'à l'âge adulte. On la suit dans son évolution et sa descente aux enfers pour devenir la femme cruelle et machiavélique que l’on connaît dans les 101 dalmatiens. C’était très intéressant de la découvrir plus en profondeur et de comprendre pourquoi elle est devenue comme cela. On voit ses erreurs, ses doutes, ses peurs, ses ambitions et bien plus encore. Les autres protagonistes de cette histoire sont tout aussi intéressants à découvrir. J’ai particulièrement apprécié découvrir la mère de Cruella, les domestiques ou encore son ami d’enfance Anita.Passons à l'histoire de ce livre Il faut bien avouer qu’il n’y a pas vraiment d’action dans ce roman. On découvre plutôt la descente aux enfers d’une femme. On suit les différents événements majeurs de sa vie ainsi que ses peines, ses douleurs, ses joies et ses épreuves ! N'oublions pas de parler du style d'écriture J’ai apprécié le style d’écriture de Séréna Valentino. C’est fluide, doux et poétique bien qu’assez simpliste. Elle a réussi à facilement me plonger dans son univers et me faire ressentir bon nombre d’émotions. Pour conclureC’était dans l'ensemble une lecture plaisante. D’un côté, c'était agréable de se replonger dans l’univers des 101 dalmatiens et de découvrir plus en profondeur le personnage de Cruella d’enfer. Mais par moments, je me suis un peu ennuyée de par son manque d'action.
les +
* Le gros point positif de ce roman c’est la profondeur de ses personnages. J’ai ressenti beaucoup d’empathie pour la jeune femme et je l’ai découverte sous une autre facette.
* Malgré le manque d’action, c’était agréable de suivre la vie de Cruella de son enfance à sa vie d’adulte. On découvre pourquoi la vie la fait devenir cruelle et machiavélique.
* J’étais directement replongée dans l’ambiance des 101 dalmatiens que j’affectionne particulièrement. Un effet doudou.
Les - :
* J’ai trouvé que les choses manquaient parfois un peu de consistance et de profondeur.
* Le manque notable d’action m’a créé un léger sentiment d’ennui par moment !
Une Citation pour se faire une idée de la plume !
Je suppose que je pourrais commencer mon histoire ici, à Castel d'Enfer, où tous mes merveilleux plans ont pris forme dans les ténèbres. Mais je préfère revenir au tout début, ou suffisamment loin dans le passé pour vous expliquer pourquoi j'ai agi comme je l’ai fait. Bien sûr, vous connaissez l'histoire de ces pitoyables dalmatiens et de leurs insipides propriétaires, Roger et Anita ; je suis même prête à parier que vous avez espéré de tout votre cœur qu'ils échappent au montre qui les pourchassait, cette "femme diabolique" en manteau de fourrure!