Titre : Et après…
Auteur : Guillaume Musso
Edition : Pocket
Genre : Contemporain / Fantastique
Pages : 508
Parution : 2004
Dépêchez-vous de vivre, dépêchez-vous d’aimer.
À huit ans, Nathan s’est noyé en plongeant dans un lac pour sauver une fillette.
Arrêt cardiaque, tunnel de lumière, mort clinique. Et puis, contre toute attente, de nouveau la vie.
Vingt ans plus tard, Nathan est devenu un brillant avocat new-yorkais.
Meurtri par son divorce, il s’est barricadé dans son travail. C’est alors qu’un mystérieux médecin fait irruption dans son existence.
Il est temps pour lui de découvrir pourquoi il est revenu.
Bon, bon, bon, je n’aime pas trop faire ce genre de chronique mais; ce livre m’a malheureusement déçu.
Il traînait depuis un moment dans ma pal, j’ai une relation un peu compliqué avec cet auteur, soit j’adore, soit ça ne passe pas et cette fois ça n’ai pas passé…
Nous suivons Nathan, brillant avocat new-yorkais, très connu et réputé dans son domaine. Pourtant, il n’est pas issu d’un milieu aisé, sa mère était femme de ménage, elle avait même du mal à payer ses études. Mais Nathan est un battant, il a travailler plus que les autres pour arriver à sa place actuelle, mais il à perdu beaucoup de choses. Sa femme Mallory a décidé de partir avec leur fille Bonnie, elle ne supportait plus tout le temps que son mari passait au travail. Pourtant, entre Nathan et Mallory, c’était l’amour fou, une histoire de destin même. Alors qu’ils étaient enfants, Mallory est tombé dans un lac gelé, Nathan n’avait alors pas hésité pour aller la sauver, frôlant la mort de très près.
Aujourd’hui, Nathan se rend compte que ses choix n’étaient pas forcément les bons, il se sent bien seul sans sa femme et sa fille. Pour compliquer encore un peu sa vie, un médecin très étrange va faire irruption dans sa vie. Avec lui, il va découvrir beaucoup de choses très étranges…
Il avait été trop occupé à gravir les échelons du succès pour se rendre compte que sa mère avait davantage besoin de son amour que de son argent.
Comme je l’ai dit au début de cette chronique, je n’ai pas accroché à ce livre. Comme je n’aime pas abandonner, je l’ai finit (non sans mal et en lisant entre les lignes certains passages).
Les personnages ne m’ont pas touché, Nathan est très arrogant, ramène toujours tous à son milieu social d’origine. Il se plaint beaucoup est très auto centré, même s’il évolue en bien au fil de l’histoire. J’ai peut-être accroché un peu plus à Mallory qui elle, est tout l’inverse, elle pense d’abord aux autres avant de penser à elle, mais on ne la voit que très peu dans l’histoire. Je n’ai pas non plus apprécié le médecin qui tourne constamment autour du pot. Bonnie est peut-être la seule personne que j’ai aimée dans ce livre.
Le livre est très centré sur la mort (si j’avais su que c’était le thème principal, je ne l’aurais pas lu en ce moment). Que ce soit le deuil, ce qu’il y a après la mort, l’accompagnement des gens en fin de vie ou encore les expériences de mort imminente. C’est d’ailleurs ce dernier point qui m’a le plus intéressé, malheureusement, il est très peu évoqué dans le livre.
Je ne vais pas vous le cacher, je me suis ennuyé, il ne se passe rien dans ce livre, il y a énormément de longueurs. Comme dans beaucoup de livres de cette auteur, le plus intéressant se passe dans les derniers chapitres.
Dans la vie, les choses qui ont le plus de valeur sont celles qui n’ont pas de prix.
D’habitude, j’aime beaucoup ce petit côté fantastique dans les livres de G. Musso, mais là, je l’ai trouvé complètement effacé. On parle brièvement de messagers, mais c’est tout. L’idée était très chouette, mais ça n’était pas assez développé pour moi. Il m’a manqué d’autres informations, plus de passages sur ces messagers. Le livre est beaucoup plus concentré sur la vie d’avocat riche qui veux reconquérir son ex-femme, et ça, ça m’a vraiment fait bâiller.
Malgré tout, le livre à quand même un très beau messages principal : profitez de la vie, on ne sait jamais quand la mort frappera, alors vivez au jour le jour, profitez de ce que vous aimez.
Le plus important n’est pas de savoir si on est vivant après être mort, mais d’être vivant avant d’être mort.
Je vous invite néanmoins à faire votre propre avis sur ce livre évidemment, je sais que beaucoup l’ont apprécié. Pour moi, c’est la première déception de l’année, j’espère qu’il n’y en aura pas trop. En tout cas, je vais attendre un peu pour relire un Guillaume Musso…