Pour résumer:
Valentin a dix ans quand il arrive dans sa nouvelle école. Sur un mur de sa classe est affichée une reproduction du collage de Matisse « Icare ». Valentin fera comme Icare, il volera. Valentin fera mieux qu’Icare, il volera loin, très loin. Il en est certain.
Enfin, pas toujours. Parfois, il est aussi certain d’être le plus nul des garçons.
Ce que j’en pense:
Le Vol d’Icare nous narre l’histoire de Valentin, un petit garçon au caractère particulier. Le livre alterne des moments de la vie de Valentin qui est le narrateur et des moments « psy » qui sont beaucoup plus informatifs et visent à nous éclairer sur la bipolarité chez les enfants.
Christine Deroin se met donc dans la peau d’un enfant bipolaire et exprime ses peurs, ses angoisses mais également sa souffrance face aux regards des autres. Avec beaucoup de justesse et de sensibilité, elle met des mots sur les maux de cet enfant. De plus, elle utilise un vocabulaire simple ce qui rend beaucoup plus crédible le fait que ce soit Valentin qui raconte. Ainsi, le lecteur éprouve de l’empathie pour le personnage.
Le versant psy est rédigé par Angélique Excoffier. Elle éclaire de façon plus formelle les troubles de la bipolarité. Elle explique les symptômes et les différentes solutions qui peuvent être envisagées face à ce trouble difficile à déceler chez les enfants. Ainsi, elle donne une autre dimension au texte et apporte un côté plus pédagogique. Angélique Excoffier s’exprime clairement et avec des mots simples ce qui facilite la compréhension.
En somme, Le Vol d’Icare a su m’émouvoir par son pan romancé et avec l’histoire de Valentin mais il a su également m’intéresser à un trouble peu connu par son pan psy.
Je tiens à remercier les éditions Le Muscadier pour leur confiance.
Ma chronique en vidéo: