Pour résumer:

Jocelyne mène une vie tranquille et solitaire à Bobigny. Son petit plaisir, c’est de traverser les beaux quartiers de Paris au volant de sa Fiat, qu’elle surnomme affectueusement Paulette. Le soir du 30 août 1997, alors qu’elle rentre par la voie sur berge, Jocelyne est accrochée par une puissante berline. Obnubilée par la maîtrise de son véhicule, elle remarque à peine que la voiture folle s’encastre dans le tunnel du pont de l’Alma. Le lendemain, Jocelyne découvre la terrible nouvelle : Lady Di a succombé à l’accident. Quel rôle a-t-elle joué ? Aurait-elle pu porter secours à la princesse ? Et si la police remontait jusqu’à elle ?

Ce que j’en pense:

Avec Punto Basta, Lionel Froissart signe un roman à l’intrigue prenante. Dès les premières pages, je me suis retrouvée complètement prise dans l’histoire. Nous suivons donc Jocelyne qui en rentrant chez elle percute une berline. Le lendemain, elle découvre que cette berline était celle de Lady Di qui est décédée dans l’accident. Rongée par la culpabilité et persuadée d’être la cause de la mort de la princesse, sa vie va prendre une drôle de tournure.
L’intrigue est donc bien rythmée, pleine de rebondissements mais aussi de suspens car tout le long du roman nous ne savons pas si Jocelyne est effectivement responsable de cet accident mortel. 

Le personnage principal ,et quasiment unique, est Jocelyne. Elle incarne une jeune femme peu sûre d’elle et qui est rongée par la culpabilité. Néanmoins, derrière ses abords fragiles, Jocelyne s’avèrera pleine de ressources. En effet, lorsque la police se met à rechercher sa voiture, elle n’hésitera pas à courir tous les risques pour faire disparaître les « preuves » de son potentiel forfait.

Enfin, le tout est écrit dans un style très agréable. C’est la première fois que je lis un roman de Lionel Froissart et j’avoue avoir vraiment apprécié sa plume. Son style est efficace et j’ai aimé sa manière de décrypter les méandres de la pensée de Jocelyne. Tout le suspens repose d’ailleurs sur ce qu’il se passe dans la tête de l’héroïne. Et c’est là que Lionel Froissart est ingénieux dans son histoire. Finalement, Jocelyne est-elle vraiment recherchée? Est- elle coupable? Pour en savoir plus, je vous suggère de vous plonger dans la lecture de ce roman si prenant.

Merci aux éditions Héloïse d’Ormesson pour leur confiance.

Ma chronique en vidéo: