Titre : Harry Potter et l’enfant maudit
Auteur : John Tiffany, Jack Thorne & J.K. Rowling
Edition : Gallimard
Genre : Théâtre, fantastique
Pages : 330
Parution : 4 octobre 2016
La huitième histoire. Dix-neuf ans plus tard.
Être Harry Potter n’a jamais été facile et ne l’est pas davantage depuis qu’il est un employé surmené du Ministère de la Magie, marié et père de trois enfants.
Tandis que Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, son plus jeune fils, Albus, doit lutter avec le poids d’un héritage familial dont il n’a jamais voulu. Le destin vient fusionner passé et présent. Père et fils se retrouvent face à une dure vérité : parfois, les ténèbres surviennent des endroits les plus inattendus.
D’après une nouvelle histoire originale de J.K. Rowling, John Tiffany et Jack Thorne, la nouvelle pièce de théâtre de Jack Thorne, Harry Potter et l’Enfant Maudit est la huitième histoire de la saga Harry Potter et la première histoire de Harry Potter officiellement destinée à la scène.
Je dois avouer que ce livre traîne dans ma pal depuis plus de 2 ans, bien rangé avec mes livres de collection Harry Potter. Je me suis dit qu’il était quand même temps de le sortir.
Ce livre est donc un peu particulier, dans le synopsis, on parle de la huitième histoire, je ne suis pas tout à fait d’accord avec cette accroche. Ce livre est un script de pièce de théâtre et donc bien loin des romans de Harry Potter de J.K Rowling (elle n’a pas écrit ce script, elle l’a simplement supervisé).
La vérité est toujours belle et terrible, c’est pourquoi il faut l’aborder avec beaucoup de précautions.
Dans ce livre, nous retrouvons nos héros, 19 ans après la bataille final qui a marqué la mort de Voldemort. Nous suivons particulièrement Albus Severus Potter, fils de Harry Potter et Ginny Weasley. Il fait sa première rentrée à Poudlard et il n’est pas du tout serein. Contrairement à son grand frère James, il n’est pas très sûr de lui et se sent différent, il n’est pas très proche de son père, pour lui être le fils du célèbre Harry Potter est un fardeau.
D’ailleurs, cette différence va se révéler quand Albus va être envoyé à Serpentard par le choixpeau. Heureusement, il peut compter sur son nouvel ami, Scorpius Malefoy avec qui il a sympathisé dans le train.
Mais le ressentiment d’Albus vis-à-vis de son père va s’amplifier et va amener ces deux amis à faire de très mauvais choix au fil des années…
Merci d’être ma lumière dans l’obscurité.
J’ai vraiment été ravie de replonger dans l’univers d’Harry Potter, même si tout n’est pas parfait dans ce livre. Je sais que beaucoup ont été dérangés par le côté pièce de théâtre, personnellement, ça ne m’a pas particulièrement gênée.
Comme je le disais, personnellement, je ne peux pas considérer ce tome comme la huitième histoire, je trouve ça un peu exagéré. Je l’ai lu comme un spin-off, un petit bout d’histoire qui prolonge la magie.
On retrouve bien sure les héros de l’histoire de base, Harry et Ginny, Hermione et Ron et Drago. Ils ont tous la quarantaine, ont leur travail bien définit, leurs enfants…
Je les ai trouvé plutôt fidèles aux personnages de l’histoire, même si certaines choses m’ont dérangé, je ne peux pas vraiment dire lesquelles, sans vous révéler une partie de l’intrigue.
Ici, on se concentre sur le second fils d’Harry et Ginny, malheureusement, je n’ai pas du tout aimé ce personnage, il m’a fait lever les yeux au ciel à plusieurs reprises. Un peu comme son père d’ailleurs (oui, Harry, n’a jamais été mon personnage favori de la saga). Je le trouve un peu arrogant et égocentrique (comme son père finalement). Du coup, il m’a vraiment agacé, toujours à créer des ennuis, sans vraiment penser aux conséquences.
Les gens disent qu’être parent est le métier le plus difficile du monde – ils ont tort -, c’est grandir qui est le plus dur. Simplement, nous oublions tous à quel point c’est dur.
Par contre dans cette histoire, il y a Scorpius, le fil de Drago et je dois dire que ce personnage est par contre un énorme coup de cœur. Je l’ai trouvé vraiment adorable, fidèle, courageux, loyal, intelligent, bon… Bref il m’a complètement fait craquer, en plus, il a dû se démener pour réparer les bêtises d’Albus. Son père aussi m’a touché dans ce livre, pourtant, je ne l’ai jamais vraiment aimé dans l’histoire original. Mais ici, Drago à quelque chose de touchant, on sent l’amour qu’il a pour son fils, même si ce n’est pas évident pour lui de lui démontrer. Ce duo marche à la perfection, ils sont si mignons.
Le duo Albus/Scorpius marche bien aussi, alors qu’on pense qu’ils n’ont rien en commun, après tout, leurs pères étaient ennemis. Ils vont passer au-dessus des préjugés, apprendre à se connaître, s’apprécier et se rendre compte que, finalement, ils se ressemblent beaucoup.
Ce livre aborde donc en plus du côté fantastique, des sujets importants comme les relations père/fils, les préjugés, l’amitié et l’acceptation de soi.
Je reste sur un avis positif pour ce livre, même si il manque de profondeur et parfois de réalisme par rapport aux actions ou aux autres tomes, j’ai été ravie de replonger dans cet univers que j’aime tant.