Auteur : Anders Roslund
Titre : 3 heures – edition Mazarine
Date de parution : 2 mai 2019
EAN : 9782863744925 – 445 pages
Roslund et Hellström est un duo d’écrivains suédois composé d’Anders Roslund, né en 1961, et de Börge Hellström, né en 1957
Anders Roslund est le créateur et ancien directeur de Kulturnyheterna, émission diffusée à la télévision suédoise. Pendant de nombreuses années, il a été journaliste, couvrant principalement les histoires à caractère criminel et social, puis chef d’antenne de Rapport et Aktuellt, les deux principales émissions d’informations à la télévision suédoise.
Ancien détenu, Börge Hellström est quant à lui l’un des membres fondateurs de KRIS ( Kriminellas Revansch i Samhället), un organisme de prévention du crime. Il œuvre auprès de jeunes contrevenants et de toxicomanes pour faciliter leur réadaptation.
Le duo s’est d’abord fait connaître avec le roman policier La Bête (titre original suédois Odjuret) paru en 2004.
Source : Wikipedia
4eme de couverture :
Un matin, à la morgue d’un hôpital de Stockholm, les employés découvrent un cadavre dont ils ne connaissent ni la provenance, ni l’identité. Lorsque quelques jours plus tard d’autres cadavres apparaissent, l’inspecteur Ewert Grens se doute que quelqu’un cherche à se débarrasser de preuves encombrantes. Son enquête le mène jusqu’à un charnier … Sur une des victimes, il trouve un téléphone portable avec les empreintes d’une personne qu’il connait très bien: l’agent double Piet Hoffmann. Et pourtant celui-ci a disparu depuis des mois … Où est-il ?
Mon résumé :
Il s’agit ici d’un livre emprunté à la bibliothèque de ma ville. J’ai été attiré par le fait que ce soit une nouveauté mais aussi par la 4eme de couverture.
Certains diront que j’ai commencé par le dernier volet et que c’est pas l’idéal pour comprendre l’histoire, je leur dirais que je m’en moque et je prefere voir par moi-meme, alors si effectivement ca aide pas a comprendre la psychologie des personnages principaux, ça ne gâche en rien l’histoire.
Justement parlons de l’histoire. Un médecin de l’hôpital de Stockholm découvre un cadavre « en trop », c’est a dire qui n’est pas référencé dans les registres et dont personne ne connait la provenance. Ce détail resterait anodin et serait « classé sans suite » s’il ne faisait pas partie d’une série. En effet quelques jours plus tard d’autres cadavres apparaissent sans qu’on ne sache d’ou ils proviennent. Dès la découverte du 1er cadavre, Ewert Grens est aussitôt alerté.
L’enquête qui va débuter, va bien assez vite, mener Ewert Grens, a diriger ses investigations vers les quais. En effet il se trouve qu’il y a ici un charnier avec un nombre impressionnant de cadavre. Des indices trouvés sur un des cadavres va l’amener vers une de ses connaissances : l’agent double Piet Hoffmann.
Mon avis :
Le début du livre plante tout de suite le décor, puis l’action commence a traîner en longueur et je me dis que je m’ennuie un peu trop, finalement passé une bonne moitié du roman, ca change complètement, et je me dis que finalement j’ai bien fais de continuer. On prend un vrai plaisir dans la lecture. On retrouve un peu le thème qui avais deja été soulevé par olivier Norek dans son thriller Entre deux mondes. Aussi, le thème est particulièrement d’actualité et m’a un peu marqué. D’un coté on retrouve des personnes qui ne cherchent qu’a fuir leur pays qui bien souvent est en guerre, de l’autre on trouve des types, qui font partie de cartel véreux qui ne cherchent qu’a se faire du fric sur le dos de malheureux qui mettent tous leurs économies pour….survivre.
Qui doit-on protéger face a cette situation ? Comment admettre qu’il faille renvoyer ses gens dans leurs pays car ils sont en situation irrégulière ?